➢ Mon désir le plus grand ? Je n'en ai aucune idée, à part un jour surpasser mon frère, je n'ai pas vraiment de désir qui me vient en tête là tout de suite, peut-être parce que je ne cherche pas à en avoir. En réfléchissant mieux, ce serait de retrouver Adam, mon frère de cœur, l'unique personne au monde qui m'a servit de précepte et de véritable frère, son amour m'a permit de me construire et de devenir ce que je suis aujourd'hui, alors le revoir est mon plus grand désir ♥ ! Donc si un jour je tombe sur ce miroir, il est presque certain que j'y trouve Adam.

➢ choix deux : Je suis beaucoup trop méfiant pour ne serait-ce avoir le courage d'accepter même si lui tenir la conversation ne me dérange pas car je suis tout de même assez sociable, je ne suis pas assez hypocrite pour jouer la comédie et espérer une bonne note en contre partie, je refuserai donc poliment, si tout du moins une personne de confiance n'est pas invité avec moi, car il est vrai que je me sens plus à l'aise avec un proche que j'apprécie beaucoup. Donc ça peut parfaitement dépendre de la situation, du professeur et de mon entourage.

➢ choix un Je n'ai rien contre eux, la personne qui est à mes yeux la plus importante dans mon coeur en est un, malgré le fait que celle-ci ai vécu une bonne partie de sa vie dans une famille de névrosé que sont les Bae. Je ne fais pas forcément de distinction des "races" et je peux très bien trainé avec les moldus comme les sangs-purs, même si je suis beaucoup plus respectueux envers ceux du même sangs que le miens, j'ai beau haïr ma famille l'éducation qu'elle m'a inculqué, m'y oblige.

Naitre dans une famille de sorcier hautement placé et fortuné, n'est et ne sera jamais une bénédiction et cela malgré l'aisance et le confort plus qu'acceptable que cet environnement peut offrir. L'amour paternelle et maternelle n'existe pas, tout du moins, pas du point de vue du jeune homme, ayant grandi, dans un environnement où les sentiments ne feront jamais le poids contre l'apparence et l'argent. Eden a toujours vécu caché du monde extérieur et sa vision la plus lointaine qu'il pouvait avoir était l'immense jardin qui servait plus de décoration qu'une utilité en soit surtout pour Eden, qui n'y jouait que très rarement, sa faible consistance et ses maladies chroniques lui empêchant de sortir de sa vaste chambre, froide et sans vie. L'enfance d'Eden fut loin d'être joyeuse, toujours dans l'obscurité du grand manoir, le jeune enfant vivait seul, ses parents souvent absent et même s'ils montraient un semblant de vie, ils ne faisaient guère attention à leur rejeton... La solitude était le quotidien du jeune enfant et ce n'était pas les innombrables servantes et boniches qui défilèrent à son chevet espérant tout simplement gagné de l'argent sur le malheur du petit, qui changeaient la donne. Eden était un enfant calme, doux, poli et réfléchi, son état de santé l'obligeait le plus souvent à s'abstenir et réfléchir s'il pouvait faire telle chose ou non. Ce fut comme une enfance volée et cela à cause de ces médecins qui ne pouvaient jamais clairement définir l'état de santé de l'enfant et qui sans grandement réfléchir et contraint à donner un diagnostic, finissaient par déclarer, à chaque fois, qu'il ne restait à Eden que quelques mois à vivre, tout au plus, mais malgré tout, on remarquait bien rapidement, qu'après ces quelques mois, Eden était toujours vivant. Avec le temps, le jeune enfant apprit à ne plus croire à la science ni même à la sorcellerie et encore moins aux docteurs [Dont d'ailleurs, il ne veut plus en entendre le mot, tellement ce terme fut employé dans sa jeunesse], malgré tout le jeune enfant, restait d'une naïveté sans nom, donnant à ceux qui l'approchaient, son cœur, sans attendre de retour, une gentillesse et un altruisme, qui avec le temps se terni pour garder une certaine méfiance mais qui reste malgré tout, au fond de lui. D'ailleurs ayant toujours vécu, sans être jamais sûrs du lendemain, le jeune homme garde un certain optimiste qui en désarmerait plus d'un et une franchise spontanée, mais atténuée par la politesse et la candeur, qui adoucie facilement n'importe quel être vivant doté d'un minimum de conscience.

Malgré ce vide apparent d'amour et de chaleur humaine, le jeune enfant avait tout de même quelqu'un à qui s'accrocher. Cet être se nommait Adam et était, selon les circonstances, son frère ainé. Les deux enfants ne se ressemblaient en rien et surtout pas physiquement, quand on les mettait ensemble côte à côte, rare étaient les inconnus qui les disaient frères. Mais malgré cette différence flagrante, les deux êtres étaient extrêmement proche. L'ainé ne ressemblait en rien à ses parents, il était un exemple de vertu et c'est ce caractère qui forgea celui d'Eden. Ils étaient de vrai frère dans leur âme et la solitude qui les unissaient, les avaient rapprochés pour les rendre presque inséparable. Mais Adam n'avait rien en lui, qui le prédisposait à devenir un jour sorcier, car même si Eden était atteint d'une faiblesse et d'une maladie inconnue, on savait depuis déjà bien longtemps que malgré tout, avec un peu d'apprentissage, le plus jeune deviendrait sorcier et pratiquerait avec plus ou moins d'aisance la magie. Adam était donc cracmol et ce point, pour les parents, étaient encore plus honteux que d'être atteint de faiblesse. Mais les choses changèrent, quand Eden atteint l'âge modeste de huit ans, ses parents découvrirent qu'en vérité, Adam n'était pas leur fils, qu'il était l'enfant de moldu. Un soulagement pour eux, cette honte n'en était plus une et leur véritable enfant, futur grand sorcier, était semble-t-il capable de remplir parfaitement les caractéristique d'un jeune sorcier en pleine forme. Ils jetèrent donc Adam pour accueillir un certain Heaven... Cette histoire bouleversa grandement Eden, mais le petit malade était beaucoup plus fort et résistant qu'on puisse le penser. Face à la perte, de son frère, qu'il considérera toujours ainsi, il ne s'effondra pas et ne se borna en aucun cas à en vouloir à ses vénérables "parents" qui n'existaient pour le jeune enfant, que comme apport financier et surement rien d'autre. L'adaptation avec Heaven fut difficile, ce nouveau grand-frère n'était en rien l'égal de l'ancien et très nettement, il ressemblait plus à ses parents qu'à n'importe qui d'autre. D'ailleurs, ses parents s'intéressaient énormément à lui et quand ce dernier cherchaient à les repousser, eux faisaient tout pour satisfaire ses caprices inexaucés. Jaloux ? Eden ne l'était pas et ne le serait surement jamais, surtout pas en ce qui concerne ses parents.

Plus seul que jamais, la vie d'Eden continua tout de même paisiblement, malgré les mesquineries d'Heaven et compagnie dont le jeune cadet s'appliquait le mieux qu'il pouvait à feindre l'indifférence. Les années s'écoulèrent et malgré tout, le lien quasi-inexistant d'un point de vue extérieur entre les deux frères, se construisait doucement dans le cœur de chacun. Deux ans passèrent et Heaven découvrit ses véritables pouvoirs, cette expérience le calma grandement et permit un rapprochement conséquent entre les deux frères, à cette même époque, les maladies chroniques d'Eden se calmèrent grandement et il tomba de moins en moins malade. Le temps passa et le physique frêle et pâle d'Eden devint avec le temps beaucoup plus vigoureux, quand on lui donnait que deux mois à vivre, il fut étonnant de remarquer, que l'enfant n'allait pas mourir de si tôt. A ses 15 ans, il fut envoyé à mriya shkoly, les parents qui avaient remarqué le rétablissement de leur enfant n'avait en rien trouvé l'inconvénient de laisser Eden suivre les traces du vénérable Heaven.