➢ Il n'y a que les moldus pour ne pas connaître ce mythe. Soit, si je me trouvais devant ce miroir je pense que j'y verrais,hm... je n'y verrais rien. Tous mes désirs sont exaucés, y a pas à épiloguer.

➢ Les cahiers et les formules magiques à apprendre par cœur c'est pas vraiment mon truc mais, qu'on se le dise, je suis à mille lieux d'aller faire un tour dans la réserve afin de me sortir de ce genre de situation. Surtout que quand je fais la fête je l'assume et j'ai des moyens de soudoiement assez efficaces pour que ça passe inaperçu dans mon dossier. Si quand bien même on peu envisager le cas contraire, puisque je suppose qu'une réponse est obligatoire, sachez que lorsque le compte familiale est bien rempli il est inutile de se tuer à la tâche. A la vue d'un simple billet les gens deviennent toute chose, alors pour un simple concierge c'est le zénith. Cela dit le simple fait de me rencontrer est une apothéose en soi, il est donc évident que ma beauté suffit à ce que l'homme accepte tout mensonge pitoyable de ma part. Quoi que même en disant la vérité il passerait outre, après tout une demi-vélane doublée d'une descendante de la plus célèbre branche généalogique des Seol ne peut obtenir que ce qu'elle veut. Ne soyez pas jaloux mes amours, tout le monde ne mérite pas cette place.

➢ Les moldus? Je m'en fou complètement. Ils sont insignifiants et ne valent pas grand chose. Je n'y prête aucune attention, un regard de ma personne et voilà qu'ils deviendraient beaucoup trop importants. La raison pour laquelle ils ont atterri ici est complètement bidon et le fait que père ne veuille m'en dire plus sur cette histoire m'énerve. Il n'en sait rien et alors? Les sorciers du ministère feraient bien de se dépêcher de trouver une solution pour renvoyer ces insectes à coup de pesticides dans leur putain de monde plutôt que de se contenter de les observer pourrir le nôtre de la sorte.

Faites-vous partis de ces désillusionnés persuadés que les princesses n’existent pas ? De son vieux château, fraîchement rénové, en songe pourtant une répondant au doux nom de Ju Yeon. Cette jeune-femme à la beauté surnaturelle a toujours vécu dans le confort le plus total. Fille de son papa adoré, elle n’a jamais manqué de rien ; ce dernier répondant toujours au moindre de ses caprices. Les parents Seol bénéficiant tous deux d’une place de prestige au ministère de la magie, la belle n’a pourtant pas hérité de la persévérance de ses parents, étant plutôt du genre à se reposer sur ses lauriers et à surestimer l’argent plutôt que le savoir. Son sujet étant la seule chose qu'elle respecte, elle n'a que faire des autres et autant avouer qu'elle ne fait pas dans la discrétion. Hautaine et provocante, elle saura vous faire sortir de vos gonds en un seul regard, ce qui est en soi la meilleure des solutions puisque lorsqu'elle utilise les mots c'est encore pire. Telle une princesse, la demoiselle est colérique et n'accepte pas le refus. Prête à tout pour obtenir l'objet de ses convoitises, elle n'hésitera pas à vous poignarder dans le dos que vous soyez l'un de ses amis proche ou non. Désagréable vous dites? Tout à fait. Considérant chacun comme son larbin, elle ne s'attache à personne et dévoile une façade de pierre pour qui n'aura pas la patience de creuser en elle afin de trouver le positif, et dieu sait que ces personnes sont... inexistantes. Qui voudrait s'intéresser à une reine des glaces impulsive et lunatique qui achète les gens et n'a d'estime pour personne? Ce fort caractère et cette lourde solitude que la belle porte depuis son enfance n'est pas sans lui peser. Sa vie étant d'un ennuie des plus total,rabaisser les gens est pour elle une obligation afin qu'on s'intéresse à elle, qu'on parle d'elle. Perdue car consciente de sa méchanceté permanente et de son cynisme à toute épreuve, Ju Yeon n'est qu'une jeune femme enfermée dans une armure d'acier, livrée à elle-même en son fond. Jamais vous ne la verrez se plaindre des choses qui la blessent ou la tracassent réellement. Si elle était devant le miroir du riséd? Elle y verrait pour sûr son être, épanouie et souriant aux côté d'une personne l'aimant et lui portant toute l'affection dont elle a besoin. Cette personne serait reconnaissable à mille lieux, Lee Jun Sung. Cet homme à qui elle est destinée depuis ses trois ans de part un mariage arrangé entre deux familles de la haute société dont ils sont respectivement issus, est probablement celui qui lui résistera le plus longtemps; à son grand malheur. Ses atouts de demi-vélane (complètement vénale, au passage) étant en parfait accord avec la séduction qu'elle exerce pour charmer les hommes qu'elle désire, il faut croire que le seul qui y résiste n'est pas l'homme qui y devrait. Folle de lui, il lui est hors de question de l'avouer, ce serait faible comparé à l'ignorance totale qu'il exerce à son égard. Blessée par la considération qu'il lui porte, elle persiste pourtant à tenter de lui prouver qu'ils peuvent vivre heureux ensembles via divers stratagèmes. Se marier sans qu'aucun sentiment ne soit présent entre eux serait pour la belle une mort à petit feu. Condamnée à un homme frivole dont elle est entichée serait la pire des choses, la seconde étant de ne pouvoir se confesser à personne.
Enfermée dans une cage dorée empreinte à la solitude, est-ce une fin convenable pour une princesse?
Au fond, vous avez raison. Elles n’existent pas.
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