➢ tu connais le miroir du riséd, n'est-ce pas ? pour beaucoup, c'est un mythe, pour d'autres c'est une grosse farce et pour certains il a réellement existé. ne me dis pas que tu n'en as jamais entendu parler... ça ne te dit rien ? ce majestueux miroir sur pieds qui montre à celui qui l'observe son désir le plus précieux. ah, là ça te parle ? et bien, jouons à un jeu. si tu te trouvais, là, maintenant, devant lui, à ton avis... que verrais-tu ? Sa mère, son père, sa sœur et elle, assit dans un lieu calme, sûrement sur un banc. Les adultes encadreraient les enfants, tous seraient habillés harmonieusement, telle une photo de famille, une événement heureux, un souvenir, un souhait. Elle ne souhaite que cela, les revoir, qu'ils soient à nouveau tous ensemble.

➢ choix un : faire trop souvent la fête est sans doute le meilleur moyen de profiter de la vie.. si on oublie les examens ! eh oui. il se trouve que tu as complètement oublié de faire ton devoir d'aujourd'hui. te voilà alors obligé de remédier à cela le plus rapidement possible.. et pour ce faire, quoi de mieux que d'aller piquer quelques trucs à la réserve ? tu traverses alors le château et t'y rends sur le champ. sauf qu'une fois à l'intérieur, le concierge est sur le point d'ouvrir la porte.. comment comptes-tu te sortir de là ? Pourquoi aller jusqu'à cette situation, si réellement le travail n'est pas fait, elle le dira simplement. Hae Woo n'a jamais rechercher les bonnes notes, elle n'a même pas 'habitude d'avoir à fournir un travail régulier, même en trois ans. Mais si vraiment elle était sur le point de se faire prendre par ce concierge, elle userait sûrement de son don pour essayer de le faire compatir...

➢ choix deux (pour les né-moldus) que penses-tu de l'idée d'intégrer mriya shkoly ? Cette école est un nouveau départ, un point d'attache que la jeune fille n'a pas eu depuis bien longtemps. Bien que ce ne soit pas le lieu le plus... Sécurisé du monde, le fait d'avoir un endroit fixe, des relation fixe et l'occasion de repartir sur un autre pied, ne déplaît pas trop la Hae Woo qui a plutôt l'air de s'y plaire.

Hae Woo était sagement assise sur le sable. L'océan n'arrivait pas encore jusqu'à ses pieds mais elle le regardait s'échouer sur la plage en jetant des cailloux ou des bouts de bois qu'elle trouvait. Quelques larmes s’échappaient de ses yeux. Était-ce à cause de cette lettre qu'elle tenait dans sa main droite ou parce que pour la énième fois, elle repensait à son passé ? Était-ce de la joie ou de la tristesse ?
Elle ne quittait pas l'océan des yeux. Elle était seule, comme d'habitude. Elle commençait à s'y faire, depuis le temps qu'elle voyageait de pays en pays avec son père, elle n'avait pas le temps de se faire de vrais amis, elle n'avait que très peu de contact réel, tout était virtuel. Après son père gueulait : « C'est normal que tu ne te fasses pas d'amis, t'es toujours devant ton écran. ». Malgré cela, Hae Woo l'aimait plus que tout, c'était la main qui se tendait à elle quand elle n'allait pas bien, il faisait attention à elle comme à la prunelle de ses yeux car elle était son unique famille. La famille Jung n'était pas la plus accueillante et gentille de toute. Hae Woo avait bien été critiquée à son arrivée car son père l'avait eu bien jeune, à 19 ans , alors qu'il n'était encore que dans ses études. Il avait été question d'avortement, mais jamais la mère de la jeune fille n'avait voulu entendre parler de ce mot, il lui avait été impossible d'envisager une telle procédure. Du coup, ils avaient décidé de garder l'enfant, de le chérir et de s'unir contre la vie. Papa continua les études alors que maman, elle, s'occupait de l'enfant. Tout allait bien, mis à part les relations que le couple entretenait avec la famille Jung, ils furent obligés de couper les ponts. Une nouvelle vient d'ajouter à la famille, Hae Joo, Hae Woo n'avait alors que cinq ans. Cette petite fut la deuxième princesse de ses parents. Ils chouchoutèrent leurs filles comme des petits joyeux, pensant que la famille était la chose la plus importante au monde, leur foyer passait avant tout. Tout était donc parfait, jusqu'au 19 octobre des onze ans de Hae Woo.
Un soir, alors qu'il avait fait frais, la famille rentra épuisée de sa journée et se mit à s'occuper de la petite, fiévreuse, certainement à cause de temps. On la coucha confortablement et on attendit qu'elle soit endormis pour en faire de même. Hae Woo, ce soir là, s'était installée à côté de sa sœur pour la surveillée. Elle avait toujours fait très attention à elle, c'était la vrai chouchoute dans la maison, la petite dernière. Peut être qu'Hae Woo en était jalouse, mais elle aimait tellement sa sœur que cette jalousie s’effaçait bien trop vite. Au beau milieu de la nuit, la petite se mit à hurler et réveilla donc toute la maisonnée. Des tâches étranges étaient apparues sur ces jambes et ses bras, cela la faisait crier de douleur. Pris d'urgence, la mère et le père de Hae Woo partirent avec un jean et un blouson sur le dos, la petite dans les bras, en direction de l’hôpital le plus proche. Hae Woo attendit sagement, à la maison,seule. Elle prit un ordinateur, celui de son père et commença à faire des jeux, il lui était impossible de s'endormir. Elle regardait si sur son corps à elle aussi, elle voyait apparaître ses mystérieuses taches. Mais elle n'avait rien. Elle attendit patiemment. Au bout de trois heures, ne voyant toujours pas rentrer ses parents, elle se posa des questions. Elle ne pouvait cependant rien faire de plus que se coller devant la baie vitrée du salon et de guetter la voiture. La ville se réveillait petit à petit. Séoul était grande...
La nouvelle tomba dans la mâtinée, Hae Joo avait été atteinte d'une maladie foudroyante, rare, extrêmement mortelle. Bien trop jeune pour lutée, même avec les aides médicales, elle était morte. Les jours qui suivirent furent un calvaire pour Hae Woo qui ne parla plus. Elle restait aussi muette qu'une tombe. Elle n'avait pas souhaité assisté à l’enterrement, ni même voir quelqu'un. Elle se renfermait sur elle même, se formait une armure en béton, se protégeait. Jamais on entendit, de sa bouche, parler de sa sœur, c'est à peine si elle en avait eu une... Elle essayait de l'oublier, comme sa mère, quelques mois après. Cette année fut la pire de toutes. Pour elle et son père puisque sa mère n'avait pas résister à la douleur de la perte de sa fille et s'était laisser mourir en avalant des tonnes de médicaments qu'on lui avait prescrit pour justement remonter cette pente. Mais rien n'y avait fait, le père de Hae Woo la retrouva morte. C'est à ce moment là qu'il accepta son poste d'avocat international et partit à la conquête du globe.
Il traîna sa fille dans tous les coins du monde, ne la lâchant pas d'une semelle. Il devait être au courant de tout ce qu'elle faisait, il tenait tellement à elle. Il était toujours derrière elle. Il tenait absolument à ce qu'elle soit heureuse, cédant du coup à tous ses caprices. Dès qu'elle pointait le doigt sur quelque chose, il lui achetait. Il n'était pas très douée pour parler, comme elle d'ailleurs, ils ne parlaient que très peu de la mère et la sœur de la jeune fille. C'était des sujets un peu tabou, on se cachait les yeux, on ne voulait plus en entendre parler.

Hae Woo se releva, séchant ses larmes. Maintenant, c'était différent, sa vie allait changer en entant dans cette école, cette fameuse école qu'elle avait demandé à son père. Elle voulait aller là bas, se poser. Mais elle savait que cette école était... Spéciale. Elle n'accueillait que des sorciers. Une blague ? Oui, elle avait cru à une blague en ouvrant une lettre, mais... Depuis qu'elle avait été touchée par la foudre, elle ne se sentait plus comme normale. Quelque chose avait changer et une voix lui disait qu'il fallait qu'elle aille dans cette école. Elle souhaite sortir de sa solitude et pouvoir venir en aide aux autres, car c'est le seul moyen qu'elle trouve -écouter les problèmes des autres- pour oublier les siens et avancer.