L'homme est l'unique être qui se sente seul et qui cherche l'autre. ₪ Ogawa Beniko


 
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 L'homme est l'unique être qui se sente seul et qui cherche l'autre. ₪ Ogawa Beniko

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⋄ turn me on; i'm
Baek Mee Na

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i'm a freak
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MessageSujet: L'homme est l'unique être qui se sente seul et qui cherche l'autre. ₪ Ogawa Beniko   L'homme est l'unique être qui se sente seul et qui cherche l'autre. ₪ Ogawa Beniko EmptyLun 2 Juil - 11:01

    La matinée avait débuté comme n’importe quelle autre journée. Mee Na avait demandé à son double et à Byeol de ne pas l’attendre pour aller en cours. Et oui, encore une fois Beniko n’avait pas l’air d’y mettre du sien pour se lever. En fait, c’est à peine si elle avait bronché depuis que ses colocataires s’étaient levées. Pourtant Mee Na avait tout fait pour faire le plus de bruit possible, mais rien à faire, elle avait le sommeil beaucoup trop lourd.

    Enfin, une fois sa mission accomplie, elle se rendit compte qu’elles n’étaient vraiment pas en avance pour leur cours. C’était métamorphose, son cours préféré. Ca peut paraître évident étant donné qu’elle est animagus, mais ce n’est pas le cas de tout ses semblables. Et puis il faut savoir qu’il demeure une différence entre les métamorphomages et les animagus. Elle était très bien placé pour le juger car elle avait eu beaucoup l’occasion de discuter avec des métamorphomages dans l’école pour justement savoir ce que ça faisait lors de la transformation. Généralement, il n’y avait pas trop de plainte quant à la douleur, mais elle ne s’attardait que très peu sur le sujet afin d’éviter les soupçons sur sa nature.

    Elle se mit en route sans laisser le choix à sa colocataire de la suivre. Elle savait bien que se lever aussi tôt était une torture, elle le subissait également, mais il fallait s’y faire. Il y avait des jours sans problèmes avec ça, mais lorsque c’était le cas, c’était très difficile pour Mee de parvenir à ses fins. Mei n’avait pas lâché sa maîtresse depuis leur sortie du dortoir, elle était plutôt calme et avait l’air fatigué étrangement. C’est vrai que le temps dehors ne donnait pas envie d’aller en cours, bien au contraire. Mais les deux filles s’y rendaient, en marchant tranquillement. Après tout, elles étaient en retard et elles seraient incapable d’arriver avant la sonnerie même en se mettant à courir. A quoi bon se fatiguer pour obtenir un résultat identique quelle que soit la situation ?

    Au bout d’une bonne dizaine de marche, Mee Na commença à trouver étrange que les escaliers demeurent introuvables. Elle avait pourtant marché dans la bonne direction comme d’habitude. Il suffisait d’aller jusqu’au fond du couloir principal, de tourner à droite puis quelques mètres après les escaliers seraient là, sur la droite. Mais, elle avait beau avoir tourné, c’est comme si elle était encore en train de marcher dans le couloir d’où elle venait au départ. C’était surement la fatigue qui lui jouait des tours. Inutile de demander à Beniko, elle ne devait même pas se rendre compte de là où on était. En même temps, à cette époque-ci de l’année, comment voulez-vous être dans un état normal et ne pas subir les conséquences de la fatigue. Les règles sont beaucoup plus enfreintes et de ce fait les couvre feu bien moins respectés. Les professeurs le savent très bien.

    A force de marcher sans trouver les escaliers, Mee finit par s’arrêter. L’écureuil commença à s’agiter, il devait également sentir que quelque chose ne tournait pas rond ici hormis les deux Leniwy. La joueuse de quidditch n’était pas certaine de ce qu’il se passait, peut-être qu’elle s’était simplement trompé de couloir, mais tout de même, Beniko s’en serait rendu compte au final ou même Mei dans le pire des cas. Elle secoua la tête. Ce n’était peut-être qu’un rêve après tout. Peut-être qu’elle était dans son lit et qu’elle s’imaginait en retard et perdue. Pourtant tout semblait si réel. La seule chose d’étrange c’était que personne n’arpentait les couloirs. Certes les cours avaient débuté depuis maintenant cinq bonnes minutes, mais il y avait toujours quelqu’un quelque part. Un concierge, un professeur, ou même un autre paumé.

    Ce qui l’intrigua le plus, c’était le temps. Elle était persuadé qu’il faisait un soleil magnifique lorsqu’elle s’était levée et rien ne présageait qu’il pourrait pleuvoir. Et pourtant lorsqu’elle jeta un coup d’œil dehors c’était comme si c’était le déluge. Rien n’était compréhensible. Elle se tourna vers son amie qui semblait bien réelle et lui demanda :

    « Tu trouves pas qu’il y a quelque chose de bizarre ? »

    Elle s’était peut-être simplement trompée de direction. Elle n’avait jamais pris le temps de visiter le quatrième étage en réalité. Généralement elle allait à droite, tout au bout du couloir, encore à droite et prenait les escaliers, rien de plus, rien de moins. Mais peut-être que sans s’en rendre compte elle avait changé de direction, ou alors la salle commune avait été déplacée durant la nuit. Tout était envisageable, elle se rappelait même des légendes sur des escaliers qui n’en font qu’à leur tête dans l’école Anglaise de sorcellerie Poudlard. Mais ce qui la faisait réellement douter, c’est que ce soit la première fois qu’elle se soit perdue en quatre ans passés dans cette école.

    « Je ne comprends pas. On n’a fait que prendre le chemin habituel. On devrait déjà être arrivées en cours ou même déjà avoir été envoyé dans le bureau de la directrice des Leniwy. »

    Mee Na possédait une carte de l’école. En réalité on la lui avait vendue en lui faisant croire qu’il s’agissait d’une célèbre carte du maraudeur, mais comme on dit : trop bonne trop conne. Elle avait seulement acheté une carte de l’école qui servirait à n’importe quel première année. Peu importe, ça pouvait toujours être utile pour guider les gens perdus et en l’occurrence, elle l’était avec son amie. Elle parti s’adosser contre un mur pour pouvoir consulter tranquillement le plan de l’étage. Lorsqu’elle le déplia, rien ne s’afficha. Il n’y avait pourtant pas de date de péremption à ce genre de truc… Elle l’avait utilisée encore quelques jours avant, ce n’était pas possible que rien ne s’affiche. Elle secoua la carte et celle-ci afficha « lieu inconnu ».

    « Comment ça lieu inconnu ? Comment est-ce qu’on peut se trouver dans un lieu inconnu ? On n’a même pas emprunté de passage secret ! »

    Elle jeta la carte plus loin, elle ne comprenait vraiment pas ce qu’il se passait et pensa qu’il valait mieux rester là en attendant que quelqu’un vienne les chercher.
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