Sujet: no one can hurt you, but me, i can. Dim 24 Juin - 15:48
« Ça fait du bien. » sa voix légèrement grave s'éleva et un sourire enfantin se dessina sur ses lèvres charnues. Quand il avait cette tête on pourrait croire faire face à un petit ange. Quelqu'un qui écoute ses aînés et qui reste toujours très respectueux et attentif à ce qu'on peut lui dire, que ce soit des reproches ou des compliments enfin vous voyez l'genre. Une personne sans problème. En vrai, on pourrait avoir l'impression de voir son frère, même si beaucoup disait que leurs sourires les trahissaient, Caleb n'y a jamais cru. Il a toujours su imiter la manière d'être de son frère et ça parfaitement. Il l'avait étudié pendant de longues années, il dormait avec lui, jouait avec lui, parlait avec et à la fin il était persuadé de pouvoir être lui, mais il fallait que l'un des deux disparaissent. La théorie d'un enfant jaloux, d'un enfant qui aura été capable de tuer son frère pour pouvoir exister. Un appel à l'aide, auquel personne n'a su répondre. On a préféré l'attacher, l'enfermer, pour le couper du monde. Il n'est pas comme nous, avait dit son propre père. Caleb n'a jamais été comme eux, il avait toujours détester ce qu'il était. Un loup-garou, mais quelle fierté ? Il aimerait bien savoir. Vu comme des monstres, des chiens. Après son invasion, il avait appris à vivre avec tout ça, ce lourd secret, sa race et il avait préféré devenir aussi mauvais qu'il ne l'était déjà pour ne pas qu'on l'approche. Rejeter le monde. Savoir se lever, marcher avec ses deux pieds et ne plus regarder en arrière, parce que oui, il ne voulait plus vivre dans son passé sombre. Trop emmerdant pour le garçon. Il se disait qu'il l'avait fait et qu'il se sentait bien mais son esprit lui pensait autrement, comme s'il voulait lui créer des peurs, une conscience pour qu'il se rende compte de ses actes. Il n'en avait pas envie.
Caleb pencha légèrement la tête à cette simple réplique. Sa voix avait faiblement résonné dans l'immense espace vert suivi de nombreux échos harmonieux. Sa voix. Une voix que l'on ne décrirait pas comme celle d'un meurtrier, elle était si particulière c'était même presque troublant pour son entourage. Aucune agressivité dans celle-ci. Une voix clair et je peux vous dire qu'il n'en fait pas bon usage. Il ne la lâcha pas du regard essayant de la décrypter davantage, il adorait ses yeux. Une louve pareille, c'était bien la première qui lui faisait un effet pareil. La première de sa race. Il s'étira un instant, regardant le ciel qui se faisait de plus en plus sombre. Qu'es qu'il pouvait apprécier la nuit de ce beau pays. Quelque chose d'inscriptible, d’irrésistible, de grand et à la fois de très beau. La lune se trouvait toujours être très ronde et en plus le temps était si différent de celui de la journée. Il y était comme attaché et ça depuis sa première année ici. Il se souvient s'être allongé dans l'herbe fraîche car la neige ne tombait pas en cette saison, il avait fermé les yeux après s'être baladé un long moment puis il s'était endormi. La nuit. Caleb adorait la fraîcheur, ça le rattachait à ses origines, à la terre où il était né. Le nord de la Hollande et il s'y sentait bien. Il s'y revoyait sautait à cloche pied dans la neige, forçant son frère à le suivre de la même manière, de longues journées qui le faisait doucement sourire et ça sans aucun regret, des longues journées à aboyer comme des demeurés et à essayer de survivre. La bonne époque. Il espérait qu'il allait bien et qu'il ne lui en voulait pas trop. Il savait au fond de lui que son frère ne lui en voudrait jamais. Il ne s'était même pas débattu entre ses mains, il l'avait laissé faire comme s'il l'avait vu venir.
Nu comme un vers devant la jeune femme toujours sous forme animal, il se massa la nuque détectant une douleur insupportable à ce niveau. Elle lui avait encore fait mal, force incontrôlable. Qu'es qu'il pouvait détester perdre face à elle lorsqu'ils étaient sous leurs forme animal. Il perdait toujours et en sortait toujours avec des bleus. Il ronchonna quelques insultes et s'étira cherchant un instant son sous-vêtement de ses yeux. Ils étaient de cette trempe de loup-garou fous, qui aiment gambader dans l'herbe, se battre et aboyer plus fort que l'autre les soirs de pleine lune. Tu parles d'un passe-temps, c'est un délire de chien enfin j'veux dire de loup. Transgresser les règles pour les plus idiots, courir le plus vite possible pour échapper au gardien qui se trouvait être une bête. Un renard pour être plus précis. Le provoquer. Sentir l’adrénaline monter en soi, sauter, tomber, rouler dans l'herbe, regarder derrière soi et puis tout d'un coup se transformer au moment où il s'y attend le moins, juste histoire de le berner. Caleb aimait ses moments et il aimait les partager avec elle. Il avait l'impression de se sentir roi, de s'évader et de pouvoir enfin penser par lui-même. Il reporta son attention sur la louve et fut surpris de la voir reprendre sa forme humaine autour de la pile de vêtement sur le sol. Et voilà, voilà c'est ce regard qu'il aimait par dessus tout, celui-ci. Ce regard vivant, plus vivant que le précédent. Elle avait la peau blanche, les yeux clairs et sa bouche l'interpellait à chaque seconde. Il l'adorait toute entière, même si elle pouvait se révéler dangereuse par moment, c'était sûrement ce qui lui plaisait. Le danger. Caleb enfila doucement son boxer – cachant sa jolie paire de fesse – il saisit son pantalon et l'enfila très lentement, puis il approcha la jeune fille à grand pas. Lorsqu'ils furent assez proches, il se baissa et ramassa le soutien-gorge de la plus âgée, au passage il posa ses lèvres sur sa cuisse droite, un baiser très sensuel et appuyé, il laissa le bout de sa langue remonter le long de sa cuisse, sa hanche puis il s'arrêta au niveau de son sein un sourire pervers sur les lèvres. Il lui fit face, le sous-vêtement entre ses doigts « Tu n'as donc aucune gêne. » il rit doucement et posa sa bouche sur son front. Ça n'était pas vraiment gênant pour lui de la voir nue, ça n'était pas la première fois de toute manière et ça ne serait pas la dernière fois, mais il aimait sans moquer. Il lui enfila doucement son premier vêtement, le refermant même comme un bon garçon, si quelqu'un passait dans les parages ça serait vraiment gênant. Il posa un chaste baiser sur les lèvres de la femelle qui détourna violemment la tête comme pour qu'il arrête. Un second baiser et elle le repoussa à nouveau. Et bien, résistante la petite. Ça ne plaisait pas à Caleb qui lui attrapa violemment la tête pour écraser sa bouche sur la sienne. Ah oui, un homme violent et sans courtoisie. Il n'en avait rien à faire. « 'Aby, ne soit pas têtue. » Un sourire immonde sur les lèvres, il était le sexe fort des deux – sous forme humaine – si elle résistait, il ne se gênerait pas pour lui faire subir la même douleur qu'il sentait au niveau de sa nuque. Il n'hésiterait pas un seul instant. « Habille-toi. » sursura-t-il en déposant un dernier baiser sur sa tempe tandis qu'il reboutonnait le seul bouton de son jeans.
Dernière édition par Baek Caleb le Lun 25 Juin - 22:22, édité 1 fois
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Sujet: Re: no one can hurt you, but me, i can. Dim 24 Juin - 17:56
C’était en partie pour cette sensation que Lullaby aimait tant être une louve. L’adrénaline qui parcours ses veines telle de l’eau glacé sur une frêle peau, l’excitation qui secoue ses reins comme une rafale de vent sur un arbre, cette pointe de peur qui assène son cœur l’espace d’un instant alors qu’elle le sait, le dessus, elle l’aura, mais il existait toujours cette petite appréhension, cette chance minime qu’aujourd’hui, elle ne soit pas la plus forte lors de ce combat à la fois enfantin et tellement violent qui était si coutumier pour eux. C’était pour tout ça que la belle adorait sa condition, elle vénérait presque son père d’être née dans cette famille, c’était un fait, jamais elle n’irait échanger sa place contre celle d’un humain, d’un sang pure ou même d’un vampire, non, notre excentrique était fière de ce qu’elle était et ce genre de petite sortie nocturne ne la poussait que davantage dans cette amour irrépressible de ses origines. Sous sa forme de louve, seule en face de cet idiot qui avait abandonné sa forme animale sans plus de cérémonie, Lullaby ne put s’empêcher d’avoir une pensée pour cette vie qu’elle avait passé au contacte de sa meute, sa famille, cette soirée lui rappelait celles qu’elle passait à suivre ses ainés dans la forêt qui entourait leur domaine, elle ne devait pas interférer, ni même les approcher, simplement les observer, apprendre d’eux et appréhender au mieux cette vie qui serait dans la futur la sienne. C’était en partie ainsi qu’on éduquait les Moon. Les enfants étaient si nombreux que leur petite balade champêtre avait bien souvent l’apparence d’une sortie scolaire, tous les gamins suivant leur « professeur » du jour et observant avec excitation les autres membres de leur famille vivre leur vie de loup. C’est surement à cette époque que la demoiselle comprit que si elle voulait avoir sa place, il faudrait se battre, peut importe les conséquences ou ce qu’elle pouvait être en dehors de la meute, une fois avec les autres, elle devrait s’imposer et faire valoir ses droits, quel qu’ils soient. Elle ne voulait pas être la plus faible, celle qu’on laisse derrière ou celle sur qui l’Alpha passe ses nerfs, non, elle voulait faire partie du sommet de la pyramide, et déjà enfant, elle se disait prête à se battre pour obtenir cette place, brutalement, sans concession, parce que c’était ainsi que devait être un loup, un vrai. Avec les années cette philosophie n’avait pas franchement changé, je dirais même qu’elle s’était affirmé étant donné que la blondinette -même si aujourd’hui elle n’était pas blonde- avait tendance à se battre avec n’importe quel loup de sa meute, si ce dernier la « défiait » en tout cas, même si soyons honnêtes, souvent, c’était son caractère si particulier qui semblait être la cause de tout ses défis. Mais peu importe, elle prenait presque toujours le dessus, comme avec ce cher et impétueux Caleb ce soir-ci.
Pourquoi ils en étaient arrivés à sortir les griffes ou plutôt les crocs? Qu’importe, seul le résultat comptait, à savoir que Lulla’ avait gagné et que de ce fait, lui avait perdu (Einstein sort de mon corps...), et vu la façon dont il massait sa nuque, elle n’y était pas allé de main morte comme toujours et dès demain, il aurait surement quelques bleus, preuve de sa défaite mais aussi du combat qu’il avait mené ardemment, au fond, il s’agirait presque de trophées. La belle l’observa quelques temps de ses yeux vairons, sans vraiment savoir pourquoi… Ou plutôt moi je sais pourquoi… Non, elle n’observait pas sa musculature juvénile, ni même ses atouts masculin tout aussi juvénile que le reste, non, en réalité, elle réfléchissait, se demandant si se re-transformer en humain maintenant serait la meilleur des idées. Il y avait tout un tas de raison qui pouvait la pousser à ne pas vraiment vouloir reprendre forme humaine à cet instant. La première, c’est que rapidement, il deviendrait le maillon fort de ce duo, car malheureusement, si en tant que louve elle pouvait défier n’importe qui, en tant qu’humaine elle restait une petite blonde d’un mètre cinquante cinq à peine et ça, ça ne fait peur à personne, hormis à passe-partout. La seconde et en vérité dernière raison, était tout simplement l’attirance bestiale qu’elle éprouvait pour ce puceau idiot….oui, puceau idiot, c’est comme ça qu’elle l’appelle dans son esprit, entre autre, des surnoms elle en a des tonnes à lui donner en fait mais puceau idiot et baby boy reviennent plutôt régulièrement, je le sais, je suis dans sa tête après tout, je suis un peu sa conscience voyez vous… M’enfin, il y avait donc cette attirance qu’elle éprouvait pour lui après chacune de leurs altercations, surement était-ce la période de reproduction des loups, ou quelque chose comme ça, c’est en tout cas ce qu’elle tentait de se répéter tout en se retenant à moitié, car après tout, hormis ça, rien n’expliquait ce magnétisme entre eux. Il n’était même pas beau en plus. Ou juste un peu. Enfin, faut aimer les têtes d'angelot virginal sexy.... Passons.
Lullaby avait tournée et retournée cette histoire dans sa tête, et finalement, c’est assurée qu’elle décida de se re-transformer au milieu de ses vêtements, histoire de ne pas passer pour une lâche devant lui. Si elle était gênée? Pas vraiment, quand on a vécu au milieu des loups toute sa vie, on s’habitue à l’effet « nus » de l’après transformation, et puis, franchement, entre nous, il n’y avait pas grand-chose à voir. C’est donc en lui lançant un regard déterminée qu’elle attrapa l’un de ses sous-vêtements, l’enfilant promptement en observant son camarade s’approcher avec ce sourire pervers sur le visage, un sourire qui fit presque office de vision prémonitoire pour la demoiselle qui comprit bien vite ce qu’il s’apprêtait à faire, elle afficha d’ailleurs un sourire désabusé en le laissant s’exécuter, ne pouvant s’empêcher de se mordiller la lèvre au contact de ses lèvres sur sa peau. « Et toi tu n’a toujours aucune manière et aucune retenue… » Oui, un garçon bien élevé se serait contenté de lui rendre son vêtement perdu, mais que voulez-vous, les aristocrates loups de nos jours, c’est plutôt rare. Encore une fois, notre princesse le laissa jouer à son petit jeu, toujours un peu amusé par toutes ses facettes qu’il était capable de montrer en très peu de temps, sur ce point, il se ressemblait un peu, tout en étant si différent, c'est en un sens ce qui les rapprochait surement en un sens... Les contraires s'attirent comme on dit..
Comme Moon l’avait prédit, ce cher Caleb tenta bien vite de prendre le dessus sur elle une fois son vêtement mit, c’est en tout cas ainsi qu’elle interprétait les choses. Il voulait l’embrasser, capturer ses lèvres alors qu’elle ne lui avait pas donné l’autorisation et ça, elle se le refusait, même si le baiser en soit ne la dérangeait pas tant que ça, au contraire, mais elle préférait en être l’instigatrice et non la victime. Lula’ détourna donc la tête l’air de rien, une première fois, puis une seconde, jusqu’à ce qu’il perde patience, déposant brusquement ses lèvres sur les siennes sans lui laisser la moindre chance de le stopper, sous cette forme là, elle ne pouvait rien faire, même si elle tenta de le repousser avec ses mains, peine perdu bien sur. « Ne m’appelle pas Aby’, c’est nulle comme prénom et ne soit pas si arrogant. » Dit-elle en essuyant ses lèvres d’un revers de main comme ultime provocation. Et apparemment, elle n'était pas au bout de ses surprises, voilà maintenant qu’il lui donne des ordres… D’accord, elle n’impressionne personne du haut de ses un mètre cinquante, mais tout de même, le respect des ainées, il connait? Un éclair presque assassin traversa les yeux vert et noisette de la belle avant qu’elle ne lui lance. « Je sais que t’es encore jeune pour comprendre, mais le fait que je te laisse me toucher légèrement, ne te donne pas l’autorisation de me donner des ordres… T’a douze ans j’en ai dix de plus, oublie pas ça quand tu me parle. » Allez pan, prends ça vil garnement. Ok, il n’a pas douze ans… Et tout les contactes qu’ils ont eut jusqu’à présent le prouve bien sinon Lullaby serait déjà à Azkaban, mais pour elle, il était un bébé, un gamin, un enfant, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle refusait de coucher avec lui. Ils s’embrassaient… Se touchaient… mais la limite n’était jamais franchis même si l’envie était là. Lui lançant un sourire plein d’arrogance Aby’ attrapa sa robe légère à fleur multicolore, l’enfilant d’un geste vif avant de fouiller dans le sac à ses pieds, oui, elle était une louve organisé et ne sortait jamais sans son sac de « premier soin » duquel elle sortit un miroir , remettant ses mèches comme il faut, délaissant totalement ce cher Caleb, comme pour lui montrer qu’il n’avait aucun impacte sur elle ou sur ce qu’elle faisait. Si elle avait conscience de jouer avec le feu? Totalement.
Dernière édition par Moon Lullaby le Mar 26 Juin - 14:40, édité 1 fois
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Sujet: Re: no one can hurt you, but me, i can. Mar 26 Juin - 1:27
Dans la vie, y a ceux qui tiennent le revolver chargé et ceux qui creusent. Dans la vie, il y a aussi les bons et les mauvais, les hommes et les bêtes. Caleb a toujours fait partie de la seconde catégorie. Il a toujours creusé et ceux depuis son jeune âge. Il ne descend pas d'une grande lignée de loup-garou, sa meute n'est pas très grande et en plus de ça, elle est presque inconnue. Une espèce en voie de disparition dans le pays où ils vivaient, plus d'hommes que de bêtes et c'est bien pour ça qu'ils ne firent pas long feu dans ce pays. Ils durent bouger à travers la Hollande, souvent comparés à des nomades, des passants, ils ne restaient pas plus de deux jours dans le même endroits, ils suivaient le vent et ils les menaient dans les directions les plus glaciales pour le plaisir de tous. Une vie de chien, une vie que Caleb n'a jamais vraiment apprécié. Sa manière de voir les choses étaient une fois de plus différentes de celle de son frère. Encore une fois, sa façon de voir les choses étaient signe de rébellion et de stupidité. Ça l'énervait, il n'était pas libre et il le fut encore moins après sa connerie - si on peut appeler ça comme ça - une connerie que son esprit aura tendance à regretter, parce que sa vie aurait été plus simple, une querelle de sale gosse qui aura mal terminé. Il m'en veut, il ne m'en veut pas, murmurait cette petite voix dans sa tête. Il se le demandait bien, il avait pour habitude de dire qu'il ne lui en voulait pas, mais quand il voyait le cadavre de son frère, ce regard, ce vide, il avait l'impression qu'il le maudissait. Il n'était qu'un crétin. En arrivant ici, il s'était juré de ne plus vivre sous la pression d'une meute et si c'était le cas il tuerait le roi pour le devenir à nouveau. Le problème était que comme dans son pays d'origine il n'y avait qu'une meute, un chef et que les règles se faisaient de plus en plus ridicules. Tuer le roi, pour le devenir. C'était trop rapide, s'était-il dit. Il préférerait allé à l'encontre des règles, de s'isoler, de ne pas côtoyer les siens. Comme ça il n'aura aucun regret. Mais le destin l'aura voulu autrement. Il avait eu le droit de la connaître. Il avait fait une rencontre qu'il ne voulait pas lâcher de ci-tôt. Une rencontre comme il en avait rarement fait et surtout avec des personnes dans son espèce. Il s'y était attaché, il avait ouvert la bouche pour l'aborder, il lui avait souri. Une rencontre tout ce qu'il y a de plus banale et ça l'avait comme attendri un instant. En général, il préférerait tous les fuir de peur qu'ils aient eus une quelconque attache avec sa famille. Il ne voulait pas être jugeait et même s'il assumait la réalité, il ne voulait pas que quelqu'un d'autre lui montre le droit chemin, qu'on se moque de sa façon de voir les choses et encore moins qu'on le dénonce. Il ne le supporterait pas, il le crèverait lui aussi. Il pourrait crever le monde entier, maintenant qu'il l'avait fait une fois. Il recommencerait.
Apparemment la jeune Moon ne le connaissait pas et ce fut comme un soulagement pour lui. Il était tombé en admiration pour cette crétine de louve. D'où venait-elle ? Pourquoi son teint était si pâle ? Pourquoi sa voix est-elle aussi craquante ? Et plus ils se fréquentaient, plus il appréciait sa manière d'être, son physique avantageux – en particulier sa bouche et ses yeux – elle avait un caractère trempé malgré ses 1m50 – il est encore gentil – et elle le faisait doucement rire. Beaucoup de culot pour une fille, vulgaire comme il les aime. Puis il ne faut pas oublier sa force surhumaine lors des combats qu'ils ont pu avoir. Caleb n'en a pas dormi le premier soir, comment se faisait-il qu'elle l'abattait comme une pauvre merde ! Une femme, il se dégouttait de ne pas lui arriver à la cheville et de ne pas la crever. Il est mauvais joueur et il l'est encore plus lorsque c'est une nana qui l'achève. Les femmes sont inférieures, se disait-il toujours. Écoutez-le, bon sang. Les combats qu'ils entretenaient étés pour la plupart du temps dangereux pour les deux enfants, des combats qu'ils adoraient plus particulièrement. Caleb aimait ça, il aimait vivre de danger et il avait trouvé quelqu'un qui marchait dans ses pas. Il voyait en elle une amie, mais aussi une sœur. Il la considérait plus que quiconque dans cette foutue meute. Elle a toujours été si particulière pour lui. Quelqu'un à qui il devait s'attacher, parce qu'elle pouvait le comprendre mieux que quiconque. « Et toi tu n’a toujours aucune manière et aucune retenue… » Caleb sourit en jouant avec le bout de tissu fait de dentelle. Oui, elle pouvait le comprendre plus que n'importe qui. « Comme si ça te déplaisait. » dit-il à voix basse comme s'il voulait lui confier un secret de la plus haute importance. Si elle voulait jouer, il pouvait commencer, ça n'était pas un problème pour lui. Je vous l'assure. Il lui fit signe de tendre les bras pour qu'il puisse glisser les bretelles du sous-vêtement le long de ses petits bras. Il n'était peut-être pas courtois avec ses dames et encore moins gland, mais il pouvait être attentionné et mignon par moment. Un moment précieux, il avait cet air concentré, ça ne lui faisait pas chier du tout, on pourrait même croire qu'il aimait ce qu'il était en train de faire : Habiller sa louve. Ses lèvres s'écrasèrent tendrement sur celle de la jeune fille qui le repoussa une première fois. Il ne compris pas trop pourquoi, ça n'était pas la première fois qu'il le faisait. Alors quel était le problème ? Il se le demandait bien. Il tenta sa chance une seconde fois, mais il échoua. Il chauffait. Comment....pouvait-elle lui résister ? Une première pour le garçon. Il empoigna sans aucune délicatesse les cheveux de la jeune louve et colla violemment sa bouche contre la sienne. Il avait bien conscience que ça n'était pas la meilleurs manière d'embrasser une femme, qu'elle le maudira, voir détestera peut-être, mais il voulait lui montrer qu'il était le plus fort. Un sale sourire sur les lèvres la regardant essuyer ses jolies lèvres du dos de sa main, il coupa tout contact et lui demanda de s'habiller bien sagement – il était bien au courant qu'elle ne supportait pas ce surnom et c'est bien pour cela qu'il l'employait – Qu'elle ne fasse pas d'histoire, il était déjà assez énervé comme ça. « Je sais que t’es encore jeune pour comprendre, mais le fait que je te laisse me toucher légèrement, ne te donne pas l’autorisation de me donner des ordres… T’a douze ans j’en ai dix de plus, oublie pas ça quand tu me parle. » il haussa un sourcil, laissant le silence régner entre eux. Il fit les cent pas avant de ne trouver son haut et de pouvoir revenir vers elle d'un pas las. Elle avait eu le temps de s'habiller et se recoiffer. Semblable à une poupée.
Douze ans ? Toucher légèrement ? D'accord, ils ne couchaient pas ensemble – malheureusement – mais ils allaient parfois très loin. Douze ans ? Il n'en revenait pas. Avec un très léger retard, il se mit à rire comme un crétin cachant sa bouche à l'aide du dos de sa main, il riait aux éclats, la bonne blague vraiment. « Sinon quoi, hein. » il lui attrapa vivement la mâchoire et la bloqua entre ses doigts déformant son visage angélique. Un caractère fort, deux caractères forts qui se choquent, s'entrechoquent. Ce besoin d'être toujours au-dessus de l'autre. Caleb avait hérité du machisme de son père, mais aussi de son arrogance, de sa colère. Il faisait presque peur à voir par moment. Un psychopathe. « Tu vis dangereusement, 'Aby. » un nouveau baiser sur sa bouche, il lui mordit même la lèvre inférieure en guise de vengeance puis il la relâcha « T'auras beau m'faire la morale sur le respect des aînées et tout le blabla tu sais très bien que je m'en branle totalement et pour ta gouverne je n'ai pas douze ans. Combien de fois dois-je te le répéter ? » il enfila enfin son débardeur de couleur sombre s'approchant de la bouche de Lullaby, sans pour autant l'embrasser. « Je suis le gamin qui te fait jouir avec de simples baisers. » Saloprie.
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Sujet: Re: no one can hurt you, but me, i can. Mar 26 Juin - 15:57
« Comme si ça te déplaisait. » A cette remarque Lullaby ne put s’empêcher d’afficher un visage des plus blasé. Comme si ça lui déplaisait? Évidemment que ça lui déplaisait, elle était une princesse, une aristocrate, elle détestait plus que tout la rustre attitude des gens et encore plus celle des loups, car à ses yeux, le premier pas pour être accepté dans la société était de se comporter de façon plus civiliser, assez pour qu’on cesse au moins de traiter les loups-garous de chien. C’est ainsi qu’elle avait été élevé, perdu entre la bestialité incontrôlable d’un loup et l’éducation si stricte d’un humain, c’était ainsi que tournait le monde des Moon. Toute la meute vivait dans un immense manoir aux allures de palais impérial, entouré de jardin au style japonais et d’immense étendu d’herbe fraiche et de sombre forêt. Personne à des kilomètres à la ronde, d’ailleurs, souvent, les plus jeunes s’imaginaient être les seuls sur cette planète, leur clan était si coupé du monde, si à l’écart de la civilisation qu’il était presque normal de vouloir y croire. A la nuit tombée, les plus âgés devenaient loups, gambadant sur les terres de leur famille, chassant pour le plaisir, se roulant dans l'herbe humide et dormant à la belle étoile, mais la journée, ho la journée, tout était si différent. Lullaby se souvient encore des heures interminables qu’elle passait assise sur une chaise, entouré de frères, de cousins et de cousines en surnombre, à écouter leur précepteur leur délivrer l’éducation à laquelle ils avaient droit. On leur apprenait évidemment les rudiments de la magie, son histoire, mais on les éduquait surtout à devenir de grands aristocrates. Comment différencier les différents couverts, comment s’asseoir convenablement, comment saluer ses ainés, tout les sujet les plus farfelues, tout du moins pour les « manants », étaient abordés et même si aujourd'hui on connait la sauvage attitude de notre Lullaby, à l’époque, elle buvait les paroles de ses professeurs telle un vieillard se rafraichissant à la fontaine de Jouvence. Oui, elle était une louve qui aimait la liberté, qui aimait défendre ardemment pour ne pas dire violemment la place qu’elle s’est faite dans ce monde, toutefois, sa presque maniaquerie et surtout cette condescendance hautaine font tout autant partie de sa personnalité que le reste. Elle est ainsi, c’est une princesse violente, une main de fer dans un gant de velours, une épée aussi tranchante que brillante, et au fond, c’est surement ce qui fait un peu son charme, espérons le tout du moins. La belle faisait donc comme si elle aimait les jeunes hommes éduqués et bien sous tout rapport, car elle avait été elle-même élevé ainsi, cependant, en réalité, derrière cet air blasé ce cachait une tout autre vérité. Au fond, elle était comme toutes ses jeunes filles que l’ont voit souvent dans les films, elle aimait les mauvais garçons, mais l’avouer serait un terrible affront, une humiliation, surtout devant Caleb, cet idiot condescendant jouerait bien trop avec cette information si elle osait lui dire qu’elle adorait ses mauvaises façons, et ça, elle ne pouvait le permettre, il avait déjà trop d‘emprise sur elle, inutile de lui offrir le bâton pour se faire battre.
En parlant de bâton, elle aurait bien aimé en avoir un à cet instant, histoire de pouvoir se défendre de cette « agression buccal » (comme c’est romantique.). Elle avait plutôt apprécié le presque moment de complicité où il s’était amusé à l’habiller telle une petite poupée, ça l’avait fait légèrement sourire, aimant cette autre facette de son cher loup. Par contre, Lulla’ avait moins appréciée qu’il se permette de l’embrasser sans son autorisation. Elle se sentait déjà bien assez frêle et vulnérable sous cette forme-ci, il était donc inutile qu’il en rajoute en prenant autant d’initiative, elle se refusait à l’autoriser, elle ne POUVAIT l’accepter. Ce serait lui dire « ok, tu es plus fort que moi », ce serait lui donner les rennes du pouvoir, gratifier encore davantage son égo déjà surdimensionné. Alors elle détourna la tête, elle le repoussa, autant que faire ce peut, cet à dire assez peu longtemps en fait, puisque bien vite, il usa de cette force physique qu’elle n’avait pas en tant qu’humaine pour l’obliger à faire volte-face et ainsi capturer ses lèvres tel un rebelle capturant un journaliste en pleine savane africaine, vive mes subtiles et rafraichissantes métaphores. La pauvre avait perdu une bataille mais pas la guerre. Elle relança d’ailleurs une offensive, sans attendre, soulignant une énième fois le jeune âge de son vis-à-vis, elle savait à quel point il n’appréciait pas qu’on le traite tel un enfant, autant qu’elle détestait qu’on parle de sa petite taille. Il connaissait ses points faibles, elle connaissait les siens, c’est ce qui rendait leurs petites joutes verbales si intéressantes, aucun ne mâchant ses mots, chacun prêt à user des armes mit à sa disposition pour triompher de son adversaire. C’était une guerre de tout les instants, une guerre presque sanglante et en même temps si excitante. La guerre parfaite en somme.
Au début, il ne sembla pas trop réagir à cette remarque, et Lullaby fit comme si elle ne remarquait rien, continuant ses petites affaires dans son coin sans se soucier le moins du monde de lui, on en tout cas, faisant tout comme. Puis il se mit à rire, sans crier gare, avec un temps de retard. La jeune femme le regarda l’air dubitative, l’observant s’époumoner sous ses yeux avant de se rapprocher d’elle, attrapant sa mâchoire sans aucune délicatesse , encore une fois pour prouver sa supériorité et autant vous dire que le regard noir qu’elle lui lança était suffisant pour faire comprendre à n'importe qui qu’elle ne se soumettrait pas, qu’elle ne serait jamais sous son pouvoir, quoi qu’il arrive. Il venait de le dire, elle vivait dangereusement et elle en avait pleinement conscience. Aby’, comme il se plaisait à l’appeler malgré le fait qu’elle haïssait ce surnom, aurait voulu répondre quelque chose, malheureusement, il ne lui en laissa pas l’occasion, l’embrassant de nouveau et allant même jusqu’à lui mordre la lèvre inférieur. Quel animal. Elle laissa échapper un très léger gémissement de douleur et surtout de surprise face à cet acte, reculant alors d’un pas lorsqu’il daigna enfin la libérer de sa force, la main sur son visage, passant sa langue sur sa petite plaie tout en secouant la tête, l’air amusé par les nouveaux propos de Caleb. « Tu pourra arrêter de me le répéter quand tu deviendra un homme, un vrai, pas juste un éjaculateur précoce qui pense que le nombre de fille qu’il se tape fait de lui une grande personne. » PAN PAN PAN. Dans ta face comme dirait l’autre. Et puis, quelle prétentieux ce petit loup. Il pensait donc avoir autant de pouvoir sur elle? D’accord, je l’admets, chacune de ses caresses la rendaient folle, ses baisers laissait à désirer... son corps tout entier (huhu)... dans une certaine limite bien sur, mais c’est un fait, elle appréciait, toutefois, il n’était pas si doué que ça… Enfin… Il était hors de question de lui laisser penser que ses moindres caresses provoquaient un brasier incandescent en elle, non non, impossible, c’est pour cette raison que la belle laissa échapper un petit rire tout en remettant ses bottines, ignorant consciemment et une nouvelle fois le rapprochement de son vis-à-vis. « Ne confonds pas la jouissance et l’amusement Caleb. » Ses chaussures rapidement mise, elle se releva enfin, faisant volte face avec Caleb, se retrouvant à seulement quelques centimètres de lui, le regard emplis d’une certaine arrogance, espiègle et assurée, comme toujours. « Tu me distrais, mais tu es loin de réussir à me faire jouir… Seul un homme pourrait y parvenir... Ou alors une très belle femme... Manque de chance, tu n'es ni l'un... ni l'autre. » Salopiotte.
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Sujet: Re: no one can hurt you, but me, i can. Mer 27 Juin - 1:16
On ne remet pas Baek Caleb à sa place avec une provocation de plus. Ça serait trop simple, trop con et surtout l'envie de lui porter de l'attention ne serait plus là. Caleb c'est plus que ça. Un homme mystérieux, un homme qu'on croirait connaître par cœur pour les bêtises qu'il fait et ce sale caractère qu'il revendique. Un mauvais garçon, quelqu'un de stupide, un sale chien et il en passe. Mais pour votre gouverne, Caleb est bien plus que ses insultes crues. Il est tout d'abord un homme intelligent. Rare sont ceux qui le pensent et franchement je ne vais pas vous priver de penser comme vous l'entendez. Intelligent à sa façon, mais le mot et tout de même là. Il fait partis de cette élite qu'il ne faut pas calculer. Non mais franchement, voyez par vous-même comment il agit, lorsqu'on lui répond et ça même méchamment il est l'homme le plus heureux de toute la planète. Des tonnes de papillons dans le ventre, cette sensation de vouloir voler et de montrer au monde qu'il n'est pas le plus stupide que les autres. Une logique assez bizarre, mais il le voyait comme ça. Pour vaincre Baek Caleb c'est beaucoup plus simple, il suffit de ne rien dire, de ne pas lui parler, de ne pas le regarder et encore moins lui sourire. Il faudrait l'ignorer totalement. Ici, dans cet établissement, personne n'avait réussi à le faire sentir petit, insignifiant et stupide, non personne. Parce qu'ils pensent tous de la même façon, voilà tout. Tous des idiots et elle par la même occasion, même s'il l'appréciait un peu plus. Moon Lullaby de son nom complet, un prénom étrange à la sonorité amusante. Il n'avait jamais réussi à le prononcer correctement. Il l'écorchait souvent et avait tendance à s'excuser - oui, il peut être très mignon - mais il était tellement original qu'il appréciait. Une faible brise lui caressa le visage, elle lui caressa le dos, le long de la colonne vertébrale, il la sentait et il se sentait particulièrement bien. En vie. Il se pencha et saisit son débardeur de couleur gris taupe, il se redressa et respira l'air frais, en faisant cela il put capter d'autres présences autour d'eux: les animaux de la nuit, les furets, les rats, les lapins et peut-être même des serpents. Il fixa un moment l'inconnu, se rappelant qu'il ne devait pas oublier qu'il n'était pas seul. Il se tourna alors en direction de la jeune fille, habillait comme il le lui avait demandé ce fichu miroir dans les mains. Les filles sont toutes les mêmes, rare celle qui se démarquait de ce stéréotype. Il passa une main dans ses cheveux et l'approcha d'un pas excédé. Elle venait tout de même de l'insulter de gamin, de jeunot qui ne se devait pas de parler comme ça à quelqu'un de plus âgé. Du respect ? Elle en voulait ? Il pouffa de rire une fois, deux fois, puis il éclata de rire essayant de dissimuler le rire à l'aide de sa main. La meilleure blague de la soirée, vraiment. Il n'en revenait pas. Pour qui se prenait-elle ? L'alpha n'obtenait pas le respect du plus jeune, alors ça n'est pas demain qu'il lui fera la révérence et emploiera un autre ton. Naïve. Il lui saisit alors la mâchoire appuyant bien chacun de ses doigts dans chaque os qu'il pouvait toucher. Qu'es qu'elle allait faire s'il ne le faisait pas ? Le frapper ? Le tuer ? Il attendait, mais elle devra attendre le moment où il décidera de reprendre sa forme animal. Il ne put s'empêcher d'afficher ce sourire immangeable en plongeant ses pupilles sombres dans le regard clair de la demoiselle. Qu'es que tu peux être séduisante quand tu me regardes comme ça. Il la croquerait s'il le pouvait. Un dernier baiser sur ses lèvres prenant même le temps de mordre sans aucun scrupule la lèvre inférieure de celle-ci, puis il la relâcha. Oui, il n'y avait pas à dire, elle vivait dangereusement et peut-être qu'elle regrettera un jour ou l'autre. Lui aussi vivait dans le même rythme de vie et il savait que ça n'était pas toujours facile. Le danger, ne mène qu'à la mort et même s'il ne la craint que très peu, le fait de mourir demain lui ferait bien chier.
Il lui rappela alors que la morale n'était pas fait pour lui, qu'elle aurait beau le lui répéter ça ne lui rentrerait jamais dans la tête, parce qu'il était têtu et de toute façon il s'en fichait. Elle n'était pas sa mère, il n'en avait jamais eu et il n'en voulait pas et puis il lui rappela alors qu'il n'avait pas l'âge qu'elle lui donnait. Il n'aimait pas trop ça, qu'elle arrête avec ça. « Tu pourras arrêter de me le répéter quand tu deviendras un homme, un vrai, pas juste un éjaculateur précoce qui pense que le nombre de fille qu'il se tape fait de lui une grande personne. » Il pouffa de rire : éjaculateur précoce. Quel enfant. « Ça n'est pas une manière de penser, c'est juste un fait. » dit-il en terminant sa phrase avec un claquement de langue. Il se retint de rire en repensant à sa stupide réplique. Éjaculateur précoce. Son sourire s'effaça rapidement, elle le voyait alors comme un sale gosse et ça ne lui plaisait vraiment pas, il détestait qu'on le compare à un morveux. Il était mature et même s'il aimait se jouer des cons qui lui collaient la peau du cul ça ne faisait pas de lui un gosse. Il roula des yeux et les leva doucement au ciel. Elle ne fait donc pas la différence entre l'homme et l'enfant ? Il se demandait même bien qu'elle était sa définition d'un homme. Un homme se doit d'être courtois et poli ? Un homme se doit d'être sein et ne peut pas virer à la folie ? Parce qu'il en était conscient, il était fou et par la même occasion malade. Il est un être à enfermer, perturber. Il baissa les yeux et entrouvrit doucement les lèvres comme pour prendre la parole, mais en la voyant remettre sa paire de chaussure il pensa à la sienne. Il chercha un instant autour de lui, mais il ne trouva rien. Tant pis, ça n'était pas la première fois qu'il les perdait. Après avoir enfin enfilé son débardeur il se rapprocha d'elle, se baissant pour que son visage soit à la même hauteur du sien et il la provoqua pour la énième fois. Ah oui, il était persuadé d'être l'homme qui la faisait jouir comme jamais et ça avec de simples baisers. « Ne confonds pas la jouissance et l’amusement Caleb. » Elle le prenait pour un idiot ou bien.. ? Il ne dit rien, pour une fois, le silence fut sa seule réponse. Il rangea ses mains dans ses poches et observa les alentours, il était bien loin de l'établissement, ils allaient falloir marcher. Qu'es qu'il pouvait détester ça, bordel. Son regard croisa à nouveau celui de la jeune fille. « Tu me distrais, mais tu es loin de réussir à me faire jouir... Seul un homme pourrait y parvenir... Ou alors une très belle femme... Manque de chance, tu n'es ni l'un... ni l'autre. » ni l'un, ni l'autre ? Elle continuait avec cette histoire d'âge ? « Ta façon de voir les choses est tellement...absurde. » il éclata de rire sans aucune retenue cette fois-ci remontant la braguette de son pantalon. Bien évidemment que ça le faisait rire. Enfin non, ça l'énervait et ça c'était sûrement sentit dans sa manière de rire, plus ironique qu'autre chose.
Il fit un premier pas en arrière puis un second il tourna des talons et se mit à marcher lentement, en espérant qu'il ne se trompait pas de chemin. « T'as plutôt intérêt à me suivre si tu ne veux pas que les méchants loups viennent te faire du mal. » les méchants loups ? Comme si lui n'en était pas un. Se prenait-il pour un héros ou quelque chose du genre ? Il n'en savait rien mais il ne voulait pas s'éterniser à cet endroit. Il se tourna vers la jeune fille qui n'avait pas bouger d'un pouce. L'emmerdeuse. Il se figea un instant affichant sa grimace la plus laide et il revint à sa hauteur. Quoi ? Elle voulait peut-être qu'il l'a porte aussi ? Non, mais c'est quoi cette nana ? Il entrelaça ses doigts aux siens et l'entraîna lentement avec lui en ne la lâchant pas du regard. « Je suis vexé tu sais, une distraction, un gosse de douze ans. Tu ne m'avais jamais autant blessé auparavant, devrais-je te faire la tête ? » Bien évidemment qu'il n'en avait rien à faire, il ne ferait pas la tête non plus, mais parler comme un enfant le faisait intérieurement rire.
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Sujet: Re: no one can hurt you, but me, i can. Mer 27 Juin - 14:44
Comme elle s’en doutait, pour Caleb, être un homme, un vrai, c’était coucher avec un maximum de filles en un minimum de temps, une preuve flagrante de son immaturité même si soit-dit entre nous elle exagérait chacun de ses dires simplement pour l’agacer. Evidemment, elle le connaissait depuis le temps, elle avait capté quel genre de personne il était, elle savait aussi qu’il cachait pas mal de petits secrets et elle comprenait la plupart de ses manigances. Alors oui, elle le traitait de gamin pré-pubère fréquemment, cependant, au fond, c’est surtout elle qui essayait de se persuader qu’il n’était qu’un grand bébé sans intérêt. Lulla’ avait conscience qu’il n’était pas qu’un jeune adulte surexcité, elle voyait parfois une lueur de maturité dans ses yeux, toutefois, le traiter d’enfant lui permettait de se dire que ne pas le toucher était la meilleure des solutions. « Il est trop jeune » « C’est un enfant » « Tu n’a pas le droit, tu pourrais finir à Azkaban » « Il a douze ans, réveille toi un peu », voilà tout ce qui raisonnait dans sa tête lorsqu’elle le croisait, comme un système de défense automatique prêt à intervenir lorsque la belle s’apprêtait à commettre une erreur ou qu’elle désirait ardemment en commettre une. Trop pragmatique, elle ne pouvait s’empêcher de penser que malgré son attirance pour lui, coucher avec Caleb ne lui apporterait que des emmerdes monumentales. Déjà parce qu’il fait partie de sa meute et que le connaissant, il irait surement raconter leurs ébats à tout les autres loups, autant dire que sa place et sa réputation en prendrait un coup. Sans parler du fait qu’il était lui… oui il était lui, ça parait con comme ça mais c’est un fait, Caleb est Caleb, et si elle venait à craquer ce serait comme lui dire « tu es plus fort que moi, tu as gagné » et encore une fois, ça, elle ne pouvait le permettre. Et puis le bougre couchait avec Lucy en plus… Elle n’était bien sur pas censée le savoir mais elle le savait et ça ne lui plaisait pas des masses… Jalouse? Pff, n’importe quoi… C’est juste que Lucy est son amie, et qu’elle doit finir sa vie avec Noah, pas avec Caleb, en plus dix contre un que l’idiot couchait avec la blondinette juste pour embêter l’Alpha… Bref, le fait qu’il se tape l’une de ses amies les plus proches mettait un coup de frein monumental à son envie de se laisser aller avec lui, ou en tout cas, ça lui donnait une bonne raison de ne pas le faire. Vous voyez? Tout un tas de chose l’empêchait de faire quoi que ce soit avec cet idiot, alors je vous le dis clairement, la belle n’était pas prête de s’arrêter de traiter Caleb de bébé, simplement pour motiver sa démotivation, ça ne veut rien dire, j'en ai conscience, mais moi, je me comprends, c’est le principal.
Enfin, face à ses mots la louve se contenta de secouer la tête , blasé par les répliques de son interlocuteur , lâchant simplement un « Si tu le dis. » avec une pointe de condescendance qui prouvait bien qu’elle était loin d’approuver ses paroles mais qu’elle ne polémiquerait pas avec lui sur le sujet, trop désabusé d’une telle naïveté. D’ailleurs, elle poussa cette arrogance à son paroxysme en cherchant de nouveau son petit loup et elle fut presque heureuse de voir cette dose de colère dans le rire qu’il venait de lâcher, un agacement dont elle était fier et le sourire en coin qu’elle afficha le prouvait bien. « L’absurde est parfois gage de vérité. » Ha qu'elle aimait énerver Caleb sous sa forme humaine. Durant ses quelques minutes Lullaby se sentait enfin plus forte que lui, elle oubliait presque sa petite carrure et son manque de puissance face à son camarade lorsqu’ils étaient ainsi, pour la première fois, elle avait l’impression d’être à égalité même si elle le savait, ça ne durait pas bien longtemps. C’est pour cela que la demoiselle en profitait, humant presque cette petite victoire, prenant une profonde inspiration comme pour ancrer cette scène dans son esprit pour l’éternité. Certes, il s’agissait là, au fond, d’un gain plutôt minime et finalement, elle ne l’avait pas non plus mit plus bas que terre mais comme le dit le proverbe… Non j’ai oublié ce stupide dicton, en tout cas il parlait d’un grand bâtiment qu’on construit avec de petites briques ou quelque chose comme ça, enfin, vous voyez le genre. Passons.
Attrapant son petit sac, qui en réalité était un peu comme le sac de Mary Poppins, remplit de chose inutile et dont on aurait du mal à imaginer sa place dans ce genre de petit besace, bref, attrapant ce magique petit sac la belle observa Caleb faire quelque pas avant de lui lancer une énième joute verbale qui la fit sourire, amusée. « Le seul méchant loup ici, c’est moi, alors c’est plutôt toi qui devrait faire attention. » Elle avait dit ça plus avec humour qu’avec une quelconque animosité, surtout que sous cette forme elle était davantage le petit chaperon rouge que le grand méchant loup et il le savait très bien. Tout de même, Lulla’ décida de ne pas bouger, parce que c’est une chieuse et qu’elle a décidé, à cet instant, qu’elle ne voulait pas avancer, sans raison précise, juste pour embêter son monde, les joues gonflés tel un hamster. Pourquoi les joues gonflés me direz-vous? Hé bien il s’agissait là de son mode « Je veux pas faire quelque chose parce que ça me gonfle alors trouve une solution » , entre autre, après, en fonction des situations le mode pouvait prendre un autre sens mais en gros c’était ça et tout ceux qui la connaissait savait que quand elle gonflait ses joues, elle devenait plus chiante que de coutume, je vous laisse imaginer un peu le truc… Caleb le comprit apparemment, puisqu’il afficha une grimace des plus disgracieuse avant de la rejoindre, l’attrapant par la main pour la trainer avec lui, elle se laissa faire évidemment, même si au fond, elle n’avait pas tant le choix que ça… Essayez un peu de repousser un type qui fait presque deux fois votre taille, ce n’est clairement pas évident. Bref. Lulla’ ne le quitta pas non plus des yeux, souriant en entendant sa phrase et là, pour le coup, elle l’obligea à ce stopper net, se retrouvant devant lui et commençant à tripoter ses cheveux, à les remettre en place. Oui, c’était une de ses passions, les cheveux. Cody était sa première et plus docile victime, venait ensuite Noah à qui elle rêvait de faire des couettes multicolore, il y avait aussi Lucy, à qui elle adorerait faire des tresses… Elle aime coiffer les gens quoi. « T’es tout moche comme ça. » Dit-elle en commençant donc à lui tripoter les cheveux, son côté mignon ressortait lorsqu'elle faisait ce genre de chose. « Et puis, laisse moi rire, tu serais incapable de me faire la tête plus d’une heure… Sans parler du fait que j’en suis navrée, mais tout ce que je dis c’est pas totalement faux… T’es quand même un gros bébé joufflus… » Là c’est l’hôpital qui se fout de la charité… « et puis soit-dit entre nous, rien que la taille de ta baguette prouve que t’a des problèmes sexuels... 31 centimètre? Vraiment? Huhu.... » WTF? « … La seule chose qui n’était peut-être pas totalement vrai c’était le côté distraction… T’es quand même plus intéressants que la majorité des gens que je côtoie… T'a déjà pensé à te teindre les cheveux en mauve... ou couleur champagne? » Oui, c'était son genre de changer de sujet ou d'introduire une question totalement hors contexte dans une discussion, discussion qu'elle avait mené sans cesser de le recoiffer... Cela dit, elle avait tout de même lâché un compliment… ENFIN. Espérons que ses douces paroles sauront effacer les "insultes" qui les ont précédés....
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Sujet: Re: no one can hurt you, but me, i can.
no one can hurt you, but me, i can.
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