I'm about to lose my mind (sacha ♥)


 
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 I'm about to lose my mind (sacha ♥)

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Song Hyo Jin

Song Hyo Jin


i'm a freak
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MessageSujet: I'm about to lose my mind (sacha ♥)   I'm about to lose my mind (sacha ♥) EmptySam 23 Juin - 10:58

{tenue ici}

Les yeux ouverts, je fixais le plafond depuis un bon moment maintenant. Et sincèrement, il n'avait rien de merveilleux. Les cours étaient terminés, la journée était terminée... TOUT était terminé. La mort totale. Je vois le schéma d'ici, celui qui se répète depuis que j'ai mis les pieds dans cet établissement : les élèves vont tous partir se coucher, l'un après l'autre ; même les professeurs vont faire de même, et je vais me retrouver dans la salle commune des hotinya toute seule, comme une conne. C'est dingue, peu importe où je me trouve, je vis toujours en décalé. Avant, c'était déjà comme ça, à la différence près que je dormais le jour. La nuit, je sortais, je trainais, vous voyez le genre. Je préfère ne pas trop m'étendre sur ce sujet, car ces moments ne sont franchement pas mes meilleurs souvenirs. J'étais perdue et le plus étrange, c'est que j'en étais fière. Je le prouvais à qui voulait bien m'écouter, le hurlant sur tous les toits et... bref. Aujourd'hui, c'est réglé : je ne dors plus du tout. Même pas une seule seconde. Comme ça, c'est fait. Dans un sens, je devrais remercier la personne responsable de mon état actuel. Mais au final, je ne sais pas trop quoi en penser. Vu que je semble partie pour me plaindre, j'aimerai continuer sur ma lancée en ajoutant que le pire, c'est qu'à la place de tous ses beaux rêves, je m'ennuie. Vous voyez bien, ça n'a rien de drôle.

« ahhhh, sortons » dis-je sans m'adresser à quelqu'un en particulier. Le meilleur, c'est qu'on me répond. Un autre Hotinya lève les yeux vers moi, l'air interrogateur. Entre nous, on fait du mieux qu'on peut pour s'aider, alors je suppose qu'il voudra bien rester éveillé toute la nuit pour moi... oui bon, d'accord, faut pas pousser le bouchon trop loin. Mais sait-on jamais.
Je me relève d'un mouvement rapide, cherchant à lui prouver mon enthousiasme, ma bonne volonté, ma joie bref, je vous laisse trouver d'autres synonymes tout seuls. « s'il te plait » Je ne le connais pas vraiment alors il est normal qu'il me dévisage. Mais j'aime avoir l'air d'une extravertie – ce que je ne suis pas réellement sûre d'être, au fond... mais ça viendra certainement naturellement un jour – et puis surtout, j'aime faire de nouvelles rencontres. Le temps passe plus vite, vous comprenez – ah ce temps, un véritable défi n'est-ce pas ? J'en ai encore plus de longues années, à me débattre avec lui. Ce qui est drôle avec les nouvelles « amitiés » (qui dit nouvelles dit fragiles donc... ce ne sont pas vraiment des amitiés, je suppose), c'est la façon dont certaines personnes sont prêtes à vous livrer tous leurs secrets sur un plateau, sans que vous n'ayez rien demandé. Elles se mettent à parler de leur vie, de leur passé, et vous ne pouvez rien faire d'autre que les écouter. Ça ne me dérange pas, chaque personne est digne d'intérêt – avouez, avec mes allusions précédentes de mauvaise fille, vous ne vous attendiez pas à ce que je dise ça, n'est-ce pas ? Je suis une hotinya, et fière de l'être, ne l'oublions pas – mais ce n'est pas trop mon genre, de faire ça. Je veux dire... ce n'est pas réciproque. Tous ces gens vident leur cœur et moi, je garde le mien solidement fermé, plutôt à deux tours qu'un seul. C'est mieux comme ça. Les longs moments passés à pleurer, pour ce frère qui m'a momentanément rayée de sa vie sans préavis, puis les fêtes pour le retrouver. Les fêtes, avec leurs bouteilles, leurs musiques dénaturées par le son si fort, les traits que l'on tape sur le couvercle des toilettes, ce genre d'excès. Ce n'est plus pour moi, non, et je m'en porte mieux. C'est un peu... comme si j'étais droguée en permanence maintenant, de toute façon. Il m'arrive d'être totalement euphorique, et la seconde d'après aussi mal à l'aise que si j'amorçais une descente. A côté de ça, la vie n'est plus la même, elle a une teinte, une saveur différente, que je ne compte pas laisser passer. Je ne dors pas mais au fond, je n'en ai rien à foutre et ça, tout le monde le sait.

« et où veux-tu qu'on aille ? il n'a pas l'air très rassuré de « sortir » dans un endroit inconnu avec un vampire – il me regarde avec une once de peur dans les yeux – et vous vous dites certainement que sa réaction est normale. Eh bien moi, je ne trouve pas. Sérieusement, nous sommes dans un monde civilisé ! Personne n'a jamais tué personne, hein. Ce n'est de toute façon pas permis, ça va de soi. Manquerait plus que ça. M'enfin, il s'agit surement d'un première année. « bonne question, tu le sais ça ? » réponse un peu évasive mais tant pis. Il va penser que je veux donner un effet mystérieux alors que la vérité, c'est que moi-même je n'en ai aucune idée.
Je file donc vers la porte avec un sourire encourageant et il décide de me suivre. Bien, jusque là c'est parfait ; j'ai trouvé une nouvelle histoire à entendre. On n'a qu'à sortir, s’asseoir tranquillement dehors, regarder le ciel et attendre qu'il s'assombrisse totalement tout en parlant. Oui, vous pouvez le constater, mes intentions sont tout ce qu'il y a de plus louables. Mais, car il y a un mais.
Et là, c'est le drame. En voulant me rejoindre, il bute contre la table basse, tente de se rattraper, s'y écorche le poignet. Tant qu'il n'y a pas de sang, je vais bien. Quand il y en a, c'est une autre histoire. Je n'ai pas le temps de réfléchir, aucune pensée ne traverse mon esprit ; ni une ni deux, je lui saute dessus et le plaque contre le mur. C'est seulement à ce moment, alors que la seule envie qui me tiraille est de le vider de son sang tout entier, que je comprends que je risque de faire une belle connerie. Tant pis, me direz-vous, je pourrais toujours rejeter la faute sur Sacha. Chaque fois que je fais quelque chose, le pauvre, c'est lui qui prend. Je n'ai pas encore parlé de Sacha ? Bon. Ça viendra. En attendant, je m’éjecte d'un bond et m'empresse de disparaître de cette maudite salle.
En chemin, je ne salue personne. Il ne vaut mieux pas, j'avoue que je serais prête à gouter d'un peu tout le monde et ce n'est franchement pas la meilleure chose à faire. Je ne sais pas où je vais, mais je cours, et vite.

Lorsque je regarde autour de moi, je me rends compte que je suis en pleine forêt. Il ne fait toujours pas nuit et ça m'énerve, parce que ce putain de soleil et moi, nous nous détestons. Je ne sais pas ce qu'il a contre moi mais une chose est sûre, un jour, je le tuerai. Si, je vous assure. Je n'en ai rien à foutre de toute façon ; je ne ressens pas ni le chaud, ni le froid ni quoique ce soit. Alors qu'il crève ou non... ça ne me fera ni chaud ni froid, c'est bien le cas de le dire. Parfois, j'ai l'impression d'avoir gardé mes anciennes sensations. Mais je sais que c'est impossible, et que ce n'est que pure invention de mon cher cerveau.
Trêve de plaisanterie. Maintenant que je suis ici, autant faire quelque chose. Surtout que pour tout vous avouer, j'ai la haine. Sérieusement, perdre le contrôle de soi de façon si facile n'a rien d'agréable. J'ai toujours aimé cette image froide et imperturbable que je me donne depuis toute petite. Changeant d'émotions chaque jour, mais derrière un masque merveilleusement trompeur... ma rage, personne ne l'a jamais vue, à part la drogue, avant. Elle a été le seul témoin de mes faiblesses, les autres n'ont vu que ce que je voulais bien montrer. Et en ce moment, je dois bien reconnaître que mes années de pratique sont en train de voler en éclat.
Pendant que je pense tout ça, j'agis. J'ai l'impression de sentir l'odeur du sang partout et je ne compte pas devenir folle à cause de ça, alors... pauvre petite biche. Elle n'avait qu'à pas passer sur mon chemin. Bon d'accord, elle n'a pas été assez dingue pour passer juste mon nez. Mais de toute évidence, elle n'était pas très au courant de mes capacités et ne pouvait pas savoir que même à cette distance, je pourrais l'entendre. Avec l'infinie gentillesse dont je fais toujours preuve, je vous passe les détails suivants, âmes sensibles s'abstenir.

Et puis d'un coup d'un seul, me voilà prise de remords. Ôter la vie d'une bête si gracieuse, si frêle... j'avoue, je m'en veux. Ce n'est pas dans mes cordes d'avoir l'air d'une bête sauvage ; sincèrement, j'ai du mal à m'y faire. Je suis un peu du genre anorexique, comme vampire, pour tout vous dire. J'essaye de tenir le plus longtemps possible sans tuer, ça me rend faible et il arrive toujours un moment où, bien entendu, je craque. Tant pis, ce sont les aléas de la vie, ont fait avec.
Revenons-en à notre biche. Elle est là, étendue, et ses petits yeux me prient de lui rendre la vie, j'y vois presque des mots de désespoir défiler – encore un tour de mon cerveau, rassurez-vous. Ce même cerveau m'indique alors la seule et unique possibilité, le nom qui me vient chaque fois que je fais quelque chose de dangereux, d'étrange ou plus simplement, de stupide : SACHA. Je n'arrive pas à comprendre ce que je pense de lui, ni même ce qu'il pense de moi. Il y a des jours où j'ai l'impression de le déranger, mais d'autres ou je comprends clairement qu'il détient toutes les réponses à mes questions et qu'en plus, il est d'accord pour me les donner. Et puis... c'est presque un lien fraternel qui nous unit. Il a transformé mon frère ; mon frère est venu me transformer ; vous suivez le truc ? Au final, Sacha doit être mon frère aussi, d'une certaine manière, non ? Dans tous les cas, je n'ai pas le temps de continuer à trainer ; je me lance en direction de sa chambre, l'animal chargé sur une épaule – non vous n'êtes pas fous, vous avez bien lu. J'espère que du sang ne vas pas gouter sur tout le sol du couloir, je déteste la saleté, mais passons.

Une fois devant la porte de sa chambre, je me mets moi aussi à prier intérieurement – pitié, faites que ses colocataires ne soient pas là et qu'il soit de bonne humeur. Afin que la pilule passe mieux, je décide de lui montrer tout le tact et toute la délicatesse dont je suis capable, je cite : « Sacha, putain de merde, ouvre cette porte TOUT DE SUITE. » le summum de la douceur, nous sommes d'accord. Je suis, d'habitude, bien plus patiente que ça. Mais là, c'est plutôt pressé, la vie de ma biche est en jeu. Je la pose d'ailleurs délicatement au sol, et je cogne sur la porte comme une possédée – oui, j'ai fais attention de ne pas l'arracher, merci. J'entends quelqu'un s'apprêter à m'ouvrir, et je m'arrête machinalement. Sacha. Je le fixe d'un air un peu gêné, avant de lui balancer l'un des trucs les plus cons de toute ma vie et les plus inapproprié pour le moment présent : « salut. » je baisse les yeux vers mon pauvre animal, et j'attends patiemment que Sacha décrypte le situation tout seul.
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