Ma vie n’est pas des plus intéressante, enfaite pour être honnête je n’aime pas vraiment parler de mon passé et plus généralement ce qui touche à ma famille. Je suis née le 15 novembre 1991 à 02h45 du matin dans la belle ville de Rome en Italie. 5 minutes après moi, avait pointé le bout de son nez, mon amour, ma sœur, ma jumelle, Haneul. Ma famille était d’une lignée plutôt prestigieuse si je peux dire, nous étions assez aisés, mais le mieux restait notre faculté. Ma mère était issue d’une famille de sorciers au sang-pur, cela faisait des centaines d’années que la sorcellerie était une affaire de famille, pour mon paternel c’était la même couleur. Autant dire que Haneul et moi avons bien grandi. Tout ce qu’on souhaitait, nous l’avions sans tarder. C’était probablement en contrepartie de nos sacrifices. Mon père était très peu présent, il aimait voyager et découvrir d’autres horizons. C’est d’ailleurs ainsi qu’il avait découvert le monde moldu et que celui-ci lui avait fortement déplu. Il les trouvait dépassés et beaucoup trop imbéciles comme il se plaisait à le dire. Ma mère elle était une femme aimante qui d’une certaine manière nous protégeait du monde magique. Elle avait elle-même des pouvoirs, mais moins elle s’en servait mieux elle se portait. Je n’ai d’ailleurs jamais très bien saisi sa volonté de refouler sa vraie nature. « Ce n’est pas tes affaires » me répondait-elle lorsque je la questionnais. Puis j’ai fini par me douter que la magie avait dû être utilisée dans sa famille pour des objectifs qui eux étaient moins glorieux que leur renommée en tant que personne. C'était aussi une femme éxtremement belle, aux traits fins et gracieux dont avions hérité Haneul et moi. Il n'était pas rare que certains hommes lui fassent régulièrement la cour, mon père nous avait même raconter, que le jour ou ils c'était rencontré un regard avait sufi pour le faire tomber sous son charme. Elle dégagé quelque chose de spéciale qui l'a rendait incroyable il n'y avait pas que la physique, interieurement aussi elle était magnifique. Seulement personnellement j’idolâtrais mon père. Il était à cette époque un grand sorcier et j’apprenais beaucoup de lui. Au contraire de ma sœur qui était toujours dans les jupes de notre mère, moi mon temps je le passais avec lui. C’est à l’âge de 15 ans que les choses ont en quelque sorte commençaient à se gâter. L’année suivante Haneul et moi étions censées intégrer l’école de magie. L’unique problème était la désapprobation de ma sœur. Moi sincèrement, j’en étais plus que ravi. Ça allait être le moment d’enfin expérimenter ma véritable nature. Haneul quant à elle tentait de me résonner en me disant que ce n’était pas si bien que ça, que la magie n’apporterait rien de bon dans ma vie et ainsi de suite. Au final, elle a été contrainte d’entrer tout de même en première année. À cette époque-là, j’étais pleine de vie, souriante et amusante. Je vivais l’instant présent sans trop penser à mon futur. C’est durant les vacances scolaires de cette même année que ma vie a véritablement changé. Nous avions regagné notre chez nous pour passer les fêtes en famille, le matin de 23 décembre je m’étais réveillée sans personne à mes côtés. Haneul n’était plus là, ses affaires non plus, son lit aussi avait pris la fuite tout était comme si elle n’avait jamais existé. Mes parents n’ont rien voulu me dire à ce sujet, la majeure partie du temps ils déviaient, la conversation, comme pour protéger un gros mensonge, malgré mes crises en continue . D’après la souffrance de ma mère et le je-m’en-foutisme de mon père, j’ai très vite compris qu’il était mêlé à cette histoire étrange. Depuis ce jour je ne l’ai plus revu, elle hante seulement mes songes. Certain disent qu’elle a fugué, d’autre explique qu’elle a été enlevée et les plus courageux parlent crime orchestré par la famille. Aujourd’hui je sais que mon père représente l’être que je hais le plus au monde. Je n’en ai jamais eu la certitude, mais je sais que c’est lui. Elle n’était pas comme les autres, non, elle n’aimait pas la magie et ressemblait beaucoup trop à ma mère de ce côté-là. Une femme qui renie d’accord, un enfant c’est impossible. Notre lignée devait se poursuivre. Quoi qu'il en soit, je me souviens avoir passé le reste de mes vacances enfermée dans ma chambre à pleurer ma sœur puis j’étais retournée à l’école changée. Plus rien de comptait pour moi sauf peut-être ma personne. Je voulais réussir, être la meilleure, pour elle. Ma vie est d’ailleurs devenue un gros bordel, à mes 18ans j’ai coupé tous contacts avec mes géniteurs, je n’avais plus rien à faire avec eux ce qui les déboussola quelque peu. Les pauvres ils avaient perdu leurs deux enfants. Je suis une fille forte et je sais ce que je veux. L'unique chose pour laquelle ont pourrait aujourd'hui me féliciter et mon assiduité au niveau des cours. Peu importe les évenement je reste assez studieuse et me donne les moyens d'y arriver. Bien entendu je ne passe pas mon temps le nez dans les cahiers non, par chance pour moi j'ai beaucoup de facilité. J’ai mon côté doux enfoui en moi qui resurgie de temps à autre, mais la Boram que tout le monde connait aujourd’hui est simplement odieuse avec le peuple. J’emmerde d’ailleurs le peuple, ils ne sont rien et ne valent rien. Juste les pantins de ma vie que je mets en scène. J'essaye néanmoins de rester bien entourée, quitte à être hypocrite, je n'en ai rien à faire je suis plutôt sociable. La solitude n'ayant jamais été ma plus grande amie et encore moins depuis la disparition de Haneul. Je fais en sorte que les choses à aillent dans mon interet pour que je sois bien. Mais à la fin le resultat reste le même Il n’y a que moi, juste moi et peut-être elle ou du moins son fantôme qui reste encré dans ma peau.