➢ Je ne me verrais pas, je le verrais lui. Puisque ce que je désire le plus c'est sa vie. Même après tout ce qui a pu se passer ce jour-là. Je verrais mon corps étalé sur le sol, endormi, sans vie, mort, baignant dans cette marre de sang qui me chatouillerait le bout des talons. Mon esprit s'étant faufilé dans ce corps sans âme, ce corps celui que j'ai toujours désiré. Le corps de mon défunt frère. Parce que je l'ai toujours envié. Sa beauté n'avait rien à voir avec ce désir, le luxe non plus, juste sa façon d'être. Il me fascinait, les êtres purs fascinent toujours de toute manière. Nous nous ressemblions, mais, nous n'avions pas la même vision du monde, les mêmes envies, les mêmes troubles. Il n'y avait que cette enveloppe charnelle, notre race qui nous rapprochaient et peut-être notre nom. Toujours très souriant, positif, toujours à chercher une solution pour les autres, très sein et remarqué par les autres de la meute. Je l'ai toujours envié et d'une manière ou d'une autre j'ai toujours essayé de le pervertir et le seul moyen serait de lui prendre sa vie.

➢ choix un : Je le laisse ouvrir la porte et je lui crève les deux yeux avec mes doigts et ça le sourire aux lèvres madame ! N'empêche ce scénario aurait été marrant. Mais plus sérieusement je ne suis pas du genre à fuir, ni même à me cacher, s'il tombe sur moi et bien soit j'assumerais. Si je ne peux pas lui crever les yeux tant pis. Je sais que j'aurais de gros problèmes avec l'école, mais tout le monde le sait ici. Je suis un peu « malade », je ne dors pas bien la nuit et j'ai constamment besoin de marcher lorsque je me fais chier. C'est écrit sur mon front, les professeurs me connaissent assez bien pour savoir que je ne tourne pas rond. Alors, après ça qu'elle sera ma punition, des colles et encore des colles, depuis que je suis ici ça n'est pas ça qui me manque dans mon dossier scolaire. J'irais et je m'endormirais sur ma table en essayant de rattraper ma nuit, si la punition n'est pas terrible, bien évidemment.

➢ choix un (pour les sorciers)   J'en ai rien à faire. Mais vraiment. Ne sont-ils pas comme nous? Ils ont des sentiments, ressentent les mêmes choses que nous. Ils ne me bousculent pas, ils ne me parlent pas en général - et c'est bien comme ça - et ils ne prennent pas trop de place. Et bien voilà, ça n'est pas un soucis pour moi. Du moment qu'ils ne me gêne pas ça me va. Et puis il y a des bons et des mauvais dans toutes les races. Pour une fois que je dis quelque chose de cohérent et d'intelligent. Ai-je perdu la raison?

« J'avais à peine 15 ans j'crois. Il me fascinait et à la fois je le jalousais un peu alors j'l'ai étranglé. T'aurais dû voir la tête qu'il tirait lorsque mes mains se sont serrées autour de sa gorge. Il s'agitait, s'agitait et puis plus rien. Retirer la vie c'est si facile. »

« Le nord de notre belle Hollande, le 30/11/1991. Lorsqu'elle a accouché, il n'y avait pas un enfant, mais deux. Et peu de temps après elle est morte. Ça n'avait l'air de surprendre personne, même pas moi. Elle était trop faible pour survivre et les faibles ne méritent pas de vivre dans ce monde de fous. Liam s'appelait le premier et puis le second fut Caleb si je m'en souviens bien. Ils avaient beau être jumeaux, les différences se voyaient clairement. Plus ils grandissaient, plus les différences se faisaient voir sur leurs visages et leurs caractères se dévoilaient. Liam avait les yeux plus clair, le teint pareil, sa bouche était moins charnue que celle de Caleb et ses traits étaient plus harmonieux. Il ressemblait à sa mère. Lorsqu'il parlait on avait envie de l'écouter, on tendait l'oreille pour y capter chaque son. Tandis que Caleb était plus silencieux, il cherchait souvent la bagarre, reprendre la meute quand son père rendrait l'âme était son but. Ses yeux foncés, ce sourire dégueulasse, on avait l'impression qu'il se moquait du monde entier. On pouvait percevoir une sorte de haine en lui. Mais il était ambitieux et aimait s'allonger dans la neige. Cette époque était agréable. Mais je ne sais pas, je ne sais pas pourquoi il a fait ça. »

amie proche de la famille.

Et pourtant c'est si simple, tu n'as pas vu ses yeux? Ce sourire tu l'as dis toi-même ce sourire dégueulasse. Il ne suffit pas d'avoir eu une enfance tranquille pour finir calme et sein d'esprit en grandissant. Il ne suffit pas de paraître souriant pour ne pas qualifier la personne de folle. Il suffit d'un rien pour devenir fou, d'une seule parole et c'est surement ses dernières paroles qui l'auront tenté. Caleb est synonyme d'audace, il est un tout. S'il avait été dirigeant d'un pays il en aurait fait une dictature. Caleb, c'est un type autoritaire, avec une vitalité d'esprit surprenante, il est très responsable et n'aime pas être sous les ordres de qui que ce soit, même dans les meutes il est le vilain petit canard, celui qui ne veut rien écouter et qui n'en fait qu'à sa tête. Il est parfois irritable, agressif et très vulgaire. Il a son humour noir et n'aime pas être contredis. C'est un homme, il assume ce qui lui tombe sur la tête et ne fuit jamais devant le danger. Pour faire simple il est un être détestable qui se croit plus puissant que tout le monde. Il est juste et ne se retient pas de montrer son caractère bien trempé. Avoir tué lui aura donné des ailes.