I need you so bad... Can you feel it ? -Yi Feng


 
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 I need you so bad... Can you feel it ? -Yi Feng

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Baek Leekay

Baek Leekay


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MessageSujet: I need you so bad... Can you feel it ? -Yi Feng   I need you so bad... Can you feel it ? -Yi Feng EmptyDim 24 Juin - 22:07

« Tu n'es qu'un monstre Leekay ! Une vile créature qui ne mérite pas de vivre. Tu iras pourrir en enfer. »
Ce fut avec ces paroles que le jeune sang-pur grandit. Des propos tenus par son géniteur et quelques membres de la famille Baek. Une honte, un déshonneur, la représentation du pêché ultime. Voilà ce qu'il représentait aux yeux de tous. Rien de plus qu'une grossière erreur. Mais plutôt que de reporter la faute sur cet étranger ayant volé le coeur de la belle Kally, tous y comprit Tae Sun déversèrent leur haine sur Leekay. Il était le fruit d'un amour interdit consumé. La déchéance personnifiée. Toute fois, qu'y a t il de plus motivant que grandir dans la haine et le dégout ? Grâce à cela, ce jeune métisse avait pu se forcer le caractère, connaître la rue, les moldus et la précarité. Ça vous forge un homme d'être renié par sa famille à tout juste onze ans. À présent, suite à son exil, l'animagus développait une rage de vivre et de vengeance si forte que personne n'était épargné. Finit le temps où il encaissait sans rien dire, faible et manquant d'assurance pour oser se rebeller. Dorénavant on obtenait rien de bon à lui chercher des noises. Manipulation, ruse, perfidie... Tous les moyens étaient bon pour en arriver à ses fins. Oui, Leekay se croyait au dessus de tout et de tout le monde. Cette fierté et son assurance démesurée ne pouvait que le faire chuter de plus haut et dieu sait que la retombée peu être douloureuse.

L'alcool coulait à flot, les cigarettes se consumaient les unes après les autres tandis qu'on voyait circuler de nombreux petits sachets de poudre blanche. Quelques éclats de rire, des brides de conversations, des regards prit en plein vols... Leekay était dans un état second. Le cerveau annihilé par toutes ces substances ingurgitées le scorpion restait là, avachit dans cet imposant fauteuil de cuir noir, une jeune femme sur ses genoux jouant machinalement avec sa crinière ébène. Il se sentait si bien, comme baignant dans une substance d'une mollesse et d'une douceur si apaisante. Cette nuit. Cette ivresse. Il la devait à des souvenirs trop pressants. Pas le meilleur moyen de guérir mais pour ne plus en penser un instant c'était parfait. Que demander de plus qu'un corps aux courbes délicieuses vous procurant toutes sortes de caresses dans le seul but de vous tirer d'un torpeur frustrante ? Petit à petit, au fur et à mesure que ses doigts glissaient sous son tee-shirt, Leekay s'éveillait lentement, semblant sortir d'un état second. Tout lui paraissait si flou, irréel comme un rêve à demi éveillé. Ce sentiment de douce illusion se manifestait avec de plus en plus de force si bien que l'Hytrist fut incapable de rester en place. Sans grande délicatesse pour la jeune femme sur ses genoux il se leva et d'un pas titubant, prenant par réflexe la direction de buffet improvisé. À l'instant même où sa main s'apprêtait à se refermer sur une bouteille de whisky on lui attrapa le bras avec une certaine fermeté. En temps normal il aurait pu balayer ce geste d'un bref revers de la main mais tout était différent. Dans cet état limite larvaire, Leekay dépourvu de force fut obligé de faire face à celle s'étant auto proclamée comme sa partenaire. Une telle prétention dans la bouche d'une femme. Quelle vulgarité. Comment osait-elle seulement penser qu'il pourrait un jour lui appartenir. Foutaises. Une seule fois seulement son coeur avait été emprisonné par une de ces créatures... Les plus dangereuses qui soient sur cette terre. À côté d'elles vampires et loup-garous ne faisaient pas le poids. C'est bien une femme qui avait volé son coeur pour le torturer de son indifférence avant de l'achever en l'abandonnant. Des êtres démoniaques. Voilà tout le bien qu'il en pensait à présent. Ce fut donc sans gêne que Leekay grogna en lui tournant le dos.
« Lâche moi un peu la grappe. Comme si j'avais besoin de toi. T'es la chose la plus inutile et insignifiante qui soit sur cette terre... Va donc pourrir la vie d'un autre homme. C'est tout ce dont vous êtes capable. »

Il aurait du le voir venir. La main sur son épaule, son visage tordu par la haine et la douleur pour finir par le vent sifflant sous la rapidité de cette main venant percuter sa joue avec une telle force qu'il dut s'appuyer contre la table pour ne pas tomber. Mais ça n'était pas la douleur lancinante de sa chaire rougie qui faisait le plus mal. Ce qui ébranla Leekay jusqu'au plus profond de son être fut les paroles qu'elle lui siffla, ses yeux le fusillant avec tout le mépris qu'il inspirait si souvent.
« Tu n'es qu'un monstre ! C'est toi qui ne mérite pas de vivre... »
À peine eut elle prononcé ses mots qu'il fut incapable d'entendre la suite. Pourtant dieu sait qu'elle continuait sans relâche de l'insulter, déversant sa rage sur le rouge littéralement assommé par le choc et les souvenirs que des mots pourtant à l'apparence si banale provoquaient en lui. Il revivait un à un les épisodes de son enfance où la même expression de dégout déformait le visage de son père tandis qu'il sifflait ces mêmes paroles au travers de lèvres pincées par la colère. Un cauchemar éveillé. Pourtant si fort, impassible et presque inatteignable, la forteresse construite après avoir sué sang et os s'écroulait. Son lent retour dans le passé continuait à mesure qu'il voyait les lèvres brillantes de cette femme bouger, tordues dans un rictus qu'il connaissait que trop bien. Retomber en enfance, voilà la pire chose pouvant lui arriver. Une fois les insultes passées, le métisse restait immobile. Le simple fait de respirer demandait un tel effort à son corps tétanisé de frayeur que bouger un doigt s'avérait impossible. Pourtant, comme il l'avait fait par le passé, cette perpétuelle soif de vivre l'animant le poussa dans ses derniers retranchement. Une main agrippa la bouteille tant convoitée la portant à sa bouche pour une bonne rasade. Si à l'époque Leekay n'avait pas eu l'alcool mais l'insouciance de la jeunesse, actuellement ce côté naïf et optimiste s'en était allé pour d'autres horizons. Il ne comptait plus que sur cette bonne vieille bouteille pour le mener au but ultime devenu le dortoir. Qu'importe l'image laissée cette nuit là dans la tête de ces élèves, son corps tout entier réclamait une seule chose : les bras de Yi Feng.

Depuis des années maintenant c'était devenu son refuge, sa bouée de sauvetage à laquelle se raccrocher le préservant contre vents et marrées. Les bateaux se repèrent au phare dans la nuit ? Leekay avait Yi Feng. Aussi étrange que cela puisse paraître, ces deux phénomènes avaient su tisser une amitié forte, telle que l'animagus n'hésitait pas une seule seconde à se tourner vers lui en cas de besoins. Une chose d'ordinaire rare et souvent dénuée d'explications mais ce qui plaisait justement au « bâtard » qu'il était résidait dans la capacité que son ami avait à être juste présent. Parfois les mots sont inutiles. Ne dit on pas que savoir se taire est une preuve de sagesse ? À ses yeux Yi Feng était la bonté incarnée. Amusant n'est ce pas ?
Le chemin séparant le rouge de son dortoir sembla durer une éternité durant laquelle il prit grand soin de vider sa bouteille bazardée au détour d'un couloir avant de prendre le chemin si familier des sous sol. Il n'y a que les Hytrist à pouvoir apprécier un tel lieu. Sa froideur, sa part de mystère et toutes ces choses susceptibles de s'y trouver. Leekay avait vu très peu d'élèves n'appartenant pas aux scorpions s'y aventurer. Quelques téméraires Leniwy osaient parfois y pénétrer plus par acte de bravoure qu'autre chose. Oui, après les bois maudits, les sous-sols de Synya Koroleva étaient son endroit préféré. C'est tout en prenant appui sur la roche fraiche qu'il parvint à l'entrée de la salle commune, bafouilla le mot de passe pour pénétrer dans l'entre des rouges. À une heure si tardive, aucun élève n'y demeurait, le feu continuant tout de même de crépiter dans l'âtre, répandant une douce chaleur réconfortante qui, dans d'autres circonstances, auraient amplement contenté Leekay. Mais cette fois-ci, ce qui le motivait à gravir les derniers escaliers était plus apaisant, à la chaleur plus enivrante et au toucher si délicat. Il était là, sous la couette couleur lis de vin, le métisse percevait de façon très distincte sa chevelure brune. Oh certes ça aurait pu être Ezeckiel mais il ne comptait plus le nombre de fois où, en pleine nuit il s'était glissé dans le lit de son meilleur ami, réclamant tout simplement un peu d'affection. Un secret partagé, une chose inavouable qui le gênait atrocement.

Laissant de côté ses états d'âmes lui sommant de gagner son lit, Leekay n'écouta que son coeur et une fois débarrassé de son jean et tee-shirt il se glissa sous la couette en simple caleçon. Les yeux clos, il reconnaissait la chaleur si familière et singulière du lit de son ami. Vous enveloppant dans une sorte de cocon tendre et presque maternelle, ses bras glissèrent autour des hanches de Yi Feng pour que leurs deux corps entre en contact et retrouver enfin l'apaisement. Si les paroles entendues restaient très présentes dans son esprit, la douleur physique de l'engourdissement se dissipait progressivement grâce à sa chaleur et sa présence. Le visage enfouit dans le cou de son congénère, Leekay reprenait une respiration normale, son souffle alcoolisé se fit moins lourd. Une fois de plus, même sans des paroles et probablement sans que Yi Feng ne s'en aperçoive, il avait remplit sa mission, réconforter l'âme torturée de son ami. Cependant cette fois-ci il faudrait plus qu'un câlin nocturne pour lui faire oublier. Le scorpion allait devoir se reconstruire une fois de plus mais un allié de taille se tenait à ses côtés dorénavant.
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Liu Yi Feng

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MessageSujet: Re: I need you so bad... Can you feel it ? -Yi Feng   I need you so bad... Can you feel it ? -Yi Feng EmptyDim 1 Juil - 22:55

Marchant doucement vers l’école, il avait pratiquement les yeux fermés. C’était Drak qui le guidait, le dragon marchait devant le jeune homme et lui indiquait le chemin à prendre, les obstacles sur le chemin, ou bien si quelqu’un les regardait. Ainsi, Yi Feng se déplaçait lentement, sa silhouette bien dissimulée sous sa cape, les yeux fermés de fatigue, fumant une cigarette qui ne semblait pas se consumer. Il leva un instant la tête, regardant la fumée dessiner des formes qui se tordaient encore et encore jusque disparaître dans les airs. Le jeune homme cessa de marcher, comme las. Recevoir un message de son père annonçant plus de travail, n’est pas l’idéal. Feng voulait pouvoir dépenser son temps pour lui un peu, dernièrement c’étaient les devoirs et les affaires de son père qui prenaient le plus de place, et qui demandaient le plus de temps. En rajouter, c’est serrer le collier qu’il porte autour du cou. Il sait parfaitement qu’un jour ce sera à lui de prendre la relève, et il a toujours accepté ce rôle. Ça fait partie de sa vie, ça fait partie de son rôle. Seulement voilà, même si il l’acceptait, il avait besoin de respirer de temps à autre. Et à chaque fois c’est pareil, dès qu’il commence à préparer quelque chose à faire, quelque chose pour que lui puisse s’éclater, ses responsabilités le rattrapent et tout est à recommencer…

On lui grattait le mollet. Il baissa les yeux et vit Drak le ramener sur terre. « Ne t’inquiète pas… Ça ira, j’ai juste à envoyer ces lettres à la moitié du monde sorcier… ». Le reptile semblait déçu, il n’aimait pas voir son maître ainsi, sans foi. Tous deux rentrèrent à l’école, il retira alors sa capuche, et à son passage, les regards se posaient sur lui. Il n’y répondait même pas, il ignorait tout le monde. Une aura mauvaise l’entourant, tous le regardaient, mais personne ne s’en approchait. Le chinois n’avait pas envie de faire face au contact humain, il ne voulait parler à aucun être sur deux jambes, il ne pressa pas le pas, mais, il monta à sa chambre sans hésitation. Il retira sa cape, il laissa tomber ses cigarettes, Drak grimpa sur son lit. Où étaient les autres ? Avaient-ils cours ? Etaient-ils tout simplement sortis ? Le scorpion l’ignorait, mais, cela l’arrangeait. Les lieux s’emplirent de musique, aucun bruit extérieur ne se faisait entendre dans cette chambre. Le jeune homme se déshabilla, quittant son uniforme, enfilant juste un bas de jogging, chantonnant au rythme des mélodies qui se faisaient entendre. Il avait besoin d’évasion, mais à défaut de ne pas pouvoir sortir bien loin, il utiliserait d’autres moyens.

Feng se fit une place extrêmement confortable dans le canapé, baguette en main. Il fit arriver une petite boîte noire qui venait de sous son lit. Drak le fixait. Feng le posa sur ses genoux. Habilement, il se servait de sa baguette pour préparer sa dose d’addiction. La boite s’ouvrit, un petit sachet en sortant, et ainsi, elle se referma devant lui. Le plastique s’ouvrit à son tour, et une poudre blanche tomba sur le plat de la boite, formant trois lignes parfaitement droites. Un billet de monnaie moldue, sûrement tiré de l’argent que Feng avait toujours sur lui, s’enroula et vint se glisser entre les doigts du jeune homme. Il fit approcher le plat de la boite sous son nez, et à l’aide du billet, inspira cette poudre, qui emprunta le chemin de ses sinus pour retrouver le muscle vital protégé par le crâne. Il lâcha sa baguette, et la boîte retourna se ranger sous le lit. Drak ramassa l’ustensile, le gardant précieusement, veillant à ce qu’il ne casse pas.


Yi Feng ferma les yeux, se blottissant dans son canapé. Il sentait chaque grain de poudre se loger entre ses neurones et dérégler les fonctions du cerveau. Il se sentait tout léger, chantant la chanson qui tournait en boucle aussi fort et aussi juste que le chanteur lui-même. Le scorpion se sentait parfaitement bien, se levant pour bouger, comme si il voyait les notes de la partition défiler devant ses yeux. Et à vrai dire il les voyait. Noire, blanche, double croche… Il les voyait devant ses pupilles dilatées, et cela le faisait rire. Cela le faisait tituber, s’écrasant parfois contre un mur, ou se cognant à un meuble, le rendant hilare.


[…] Comment était-il arrivé à son lit ? Il ne s’en souvenait pas, il ne savait pas, ou du moins, il croyait savoir, mais il ne mettrait pas sa main au feu. Il avait la gorge sèche alors qu’il dormait, mais était beaucoup trop à l’aise dans son lit comme pour aller se chercher un verre d’eau. Il rêvait de formes de couleur, de sons mélodieux et apaisants. Il y voyait sa mère dans ces illusions incohérentes, il y voyait le sourire de son frère. Il y voyait une tranquillité qui n’existait pas en somme…
Ça bouge, c’est chaud. C’est sous son bras, ça a une drôle d’odeur. Ça chatouille son nez, ça prend de la place. Alcool, tabac, ça sentait ça dans la chambre soudainement. Il ouvrit les yeux dans cette pièce plongée dans le noir, et malgré ça, la noirceur et sa demi-inconscience, il put reconnaître son meilleur ami entre ses bras, posé contre son torse, l’emprisonnant entre ses bras. Ça n’allait pas, c’était une évidence, du même type que « la Terre tourne autour du soleil ». Liu leva lourdement sa main et la posa sur la joue de son ami, chuchotant d’une voix fatiguée. « Il s’est… passé quoi… ce soir… ? ». Le jeune chinois se défit de l’étreinte de son ami, pour arranger le drap sur eux, le retenant ensuite contre son torse, cette odeur d’alcool lui attaquant la gorge. Feng voulait que Leekay lui raconte ce qui l’avait mis dans cet état, il voulait savoir ce qui n’allait pas cette fois. Il ne se permettait pas de fermer les yeux, et ce même malgré sa fatigue pour rester à l’écoute de son ami. « Je suis là maintenant… »
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